EPISODE 4

Déa Terra dea terra deaterra Camille Pelloux, formatrice stage retraite école en ligne naturopathie herboristerie transmission santé holistique traditionnelle européenne formation e-learning workshop écologie éco-responsabilité podcast santé plante

LES HERBES 2

Angélique sauvage Angelica sylvestris

Déa Terra dea terra deaterra Camille Pelloux, formatrice stage retraite école en ligne naturopathie herboristerie transmission santé holistique traditionnelle européenne formation e-learning workshop écologie éco-responsabilité podcast santé plante

Présentation

Dans ce podcast il sera question d'une présentation de l’Angélique sauvage, Angelica sylvestris.

Comment la reconnait-on ?

Quels usages traditionnels vs quels usages reconnus ?

Comment la récolter, quand la récolter et comment l'utiliser ?

Quel cadre pour son usage ? Contre-indications, effets secondaires, interactions etc.


Attention : je ne suis ni medecin, ni pharmacienne, ni professionnelle de santé. N'arrêtez jamais un traitement médical en cours et demandez toujours conseils à votre médecin. Je fais de la préservation culturelle et je tiens à garder bien vivant les connaissances que nous avons sur les plantes de nos terres. Ce podcast à une vocation informative et éducative.

Belle découverte !

Sources bibliographiques :

Livres :

  • Cazin. F.-J. ,(1868). Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes, avec un atlas de 200 planches lithographiées, Abel Franklin p71

  • Fournier, P. (1947). Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France, omnibus p88

  • Lieutaghi, P. (1996). Le livre des bonnes herbes. Actes sud. p75

  • Lorrain, É. (2019). Grand manuel de phytothérapie. Dunod. p150-157

  • Minter, C. (2023). Le guide des plantes sauvages - 100 plantes essentielles aux vertus bienfaisantes. Tana editions p32

  • Morel, J. (2008). Traité pratique de phytothérapie : Remèdes d’hier pour médecine de demain. Editions Jacques Grancher.

  • https://pfaf.org/User/Plant.aspx?LatinName=Angelica+archangelica

Articles de recherches :

  • Fraternale, D., Flamini, G., & Ricci, D. (2014). Essential oil composition and antimicrobial activity of Angelica archangelica L. (Apiaceae) roots. Journal of Medicinal Food, 17(9), 1043‑1047. https://doi.org/10.1089/jmf.2013.0012

  • Aćimović, M., Pavlović, S., Varga, A., Filipović, V., Cvetković, M., Stanković, J., & Čabarkapa, I. (2017). Chemical composition and antibacterial activity of Angelica Archangelica Root Essential oil. Natural Product Communications, 12(2), 1934578X1701200. https://doi.org/10.1177/1934578x1701200216

  • Fraternale, D., Flamini, G., & Ricci, D. (2014b). Essential oil composition of Angelica archangelica L. (Apiaceae) roots and its antifungal activity against plant pathogenic fungi. Plant Biosystems, 150(3), 558‑563. https://doi.org/10.1080/11263504.2014.988190

  • Yeh, M., Liu, C., Huang, C., & Huang, T. (2003). Hepatoprotective effect of < ; i> ; Angelica archangelica< ; /I> ; in chronically Ethanol-Treated mice. Pharmacology, 68(2), 70‑73. https://doi.org/10.1159/000069530

  • Chandhoke, N., & Bj, G. (1975). Pharmacological investigations of angelecin--a tranquillosedative and anticonvulsant agent. PubMed, 63(6), 833‑841. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1213780

  • Kumar, D., Bhat, Z. A., Kumar, & Shah, M. Y. (2013). Coumarins from Angelica Archangelica Linn. and their effects on anxiety-like behavior. Progress in Neuro-psychopharmacology & Biological Psychiatry, 40, 180‑186. https://doi.org/10.1016/j.pnpbp.2012.08.004

  • Kumar, D., Bhat, Z. A., & Shah, M. Y. (2012). Anti-anxiety activity of successive extracts of Angelica Archangelica linn. on the elevated t-maze and forced swimming tests in rats. Journal of Traditional Chinese Medicine, 32(3), 423‑429. https://doi.org/10.1016/s0254-6272(13)60049-7

  • Härmälä, P., Vuorela, H., Hiltunen, R., Nyiredy, S., Sticher, O., Törnquist, K., & Kaltia, S. (1992). Strategy for the isolation and identification of coumarins with calcium antagonistic properties from the roots ofAngelica archangelica. Phytochemical Analysis, 3(1), 42‑48. https://doi.org/10.1002/pca.2800030108

  • Kimura, T., Hayashida, H., Murata, M., & Takamatsu, J. (2011). Effect of ferulic acid and Angelica archangelica extract on behavioral and psychological symptoms of dementia in frontotemporal lobar degeneration and dementia with lewy bodies. Geriatrics & Gerontology International, 11(3), 309‑314. https://doi.org/10.1111/j.1447-0594.2010.00687.x

  • Budzyńska, B., Boguszewska-Czubara, A., Kruk-Slomka, M., Skalicka-Woźniak, K., Michalak, A., Musik, I., Biala, G., & Glowniak, K. (2013). Effects of Imperatorin on nicotine-induced anxiety- and memory-related responses and oxidative stress in mice. Physiology & Behavior, 122, 46‑55. https://doi.org/10.1016/j.physbeh.2013.08.019

  • Lemmich, J., Havelund, S., & Thastrup, O. (1983). Dihydrofurocoumarin glucosides from Angelica archangelica and Angelica silvestris. Phytochemistry, 22(2), 553‑555. https://doi.org/10.1016/0031-9422(83)83044-1

  • Kelber, O., Bauer, R., & Kubelka, W. (2017). Phytotherapy in functional gastrointestinal disorders. Digestive Diseases, 35(Suppl. 1), 36‑42. https://doi.org/10.1159/000485489

  • Khayyal, M. T., El-Ghazaly, M. A., Kenawy, S. A., Seif-El-Nasr, M., Mahran, L., Kafafi, Y. A. H., & Okpanyi, S. N. (2011). Antiulcerogenic effect of some gastrointestinally acting plant extracts and their combination. Drug Research, 51(07), 545‑553. https://doi.org/10.1055/s-0031-1300078

  • Budzyńska, B., Kruk-Slomka, M., Skalicka-Woźniak, K., Biala, G., & Glowniak, K. (2012). The effects of Imperatorin on anxiety and memory-related behavior in male Swiss mice. Experimental and Clinical Psychopharmacology, 20(4), 325‑332. https://doi.org/10.1037/a0028391

  • Lee, B., Sur, B., Shim, I., Lee, H., & Hahm, D. (2015). Angelica gigas ameliorate depression-like symptoms in rats following chronic corticosterone injection. BMC Complementary and Alternative Medicine, 15(1). https://doi.org/10.1186/s12906-015-0746-9

  • Sigurdsson, S., & Gudbjarnason, S. (2007). Inhibition of acetylcholinesterase by extracts and constituents from Angelica archangelica and Geranium sylvaticum. Zeitschrift für Naturforschung C, 62(9‑10), 689‑693. https://doi.org/10.1515/znc-2007-9-1011

  • Guo, W., Sun, J., Jiang, L., Duan, L., Huo, M., Chen, N., Zhong, W., Wassy, L., Yang, Z., & Feng, H. (2012). Imperatorin attenuates LPS-Induced inflammation by suppressing NF-ΚB and MAPKs activation in RAW 264.7 macrophages. Inflammation, 35(6), 1764‑1772. https://doi.org/10.1007/s10753-012-9495-9

  • Fraternale, D., Teodori, L., Rudov, A., Prattichizzo, F., Olivieri, F., Guidarelli, A., & Albertini, M. C. (2018). The In vitro activity of Angelica Archangelica L. essential oil on inflammation. Journal of Medicinal Food, 21(12), 1238‑1243. https://doi.org/10.1089/jmf.2018.0017

  • Rösch, W., Liebregts, T., Gundermann, K., Vinson, B. R., & Holtmann, G. (2006). Phytotherapy for Functional Dyspepsia : A Review of the Clinical Evidence for the Herbal Preparation STW 5. Phytomedicine, 13, 114‑121. https://doi.org/10.1016/j.phymed.2006.03.022

  • Von Arnim, U., Peitz, U., Vinson, B. R., Gundermann, K., & Malfertheiner, P. (2007). STW 5, a Phytopharmacon for patients with functional dyspepsia : results of a multicenter, Placebo-Controlled Double-Blind study. The American Journal of Gastroenterology, 102(6), 1268‑1275. https://doi.org/10.1111/j.1572-0241.2006.01183.x

  • Rajtar, B., Skalicka-Woźniak, K., Świątek, Ł., Stec, A., Boguszewska, A., & Polz-Dacewicz, M. (2017). Antiviral effect of compounds derived from Angelica archangelica L. on Herpes simplex virus-1 and Coxsackievirus B3 infections. Food and Chemical Toxicology, 109, 1026‑1031. https://doi.org/10.1016/j.fct.2017.05.011

Crédit : 

Herbergé par Ausha podcast

Visitez ausha.com/privacy pour plus d’informations

Ecriture, réalisation et narration : Camille Pelloux

Illustration : Carlos Vazquez Ruckstuhl

Générique : Hit on me I Audiohub

Retranscription

Des Racines Naissent Les Fleurs, un podcast de Camille Pelloux pour un art de vivre et une spiritualité simple, enracinés avec la terre et ancrés dans nos quotidiens. 

Petit rappel, ne faites pas d'imprudence, je ne suis ni médecin, ni pharmacienne, ni professionnelle de santé : je suis naturopathe et herbaliste, je suis là pour semer des graines, informer et faire en sorte que nous préservions nos savoirs liés aux plantes et à leurs usages. Je ne vous donne en aucun cas des conseils pour que vous vous éloigniez du parcours médical, ne faites pas d'imprudence et n'hésitez pas à vous faire conseiller, n'arrêtez jamais un traitement en cours. 

Belle écoute ! 


Bonjour à toutes, bonjour à tous et bienvenue pour un nouvel épisode du podcast Des Racines Naissent Les Fleurs. 

Nous allons continuer à enrichir la collection sur les plantes sauvages, comestibles et médicinales et je vais vous emmener à la découverte d'une nouvelle plante, une plante dont la saison de la cueillette est en plein épanouissement. 

Au moment où je vous enregistre ce podcast, nous allons entrer dans le début de l'automne, nous sommes en fin d'été et c'est le moment propice pour aller cueillir les graines et commencer à aller cueillir aussi les racines. La plante que j'ai envie de vous faire découvrir aujourd'hui, c'est une plante très riche et très importante de nos pharmacopées traditionnelles, j'ai nommé l'angélique. 

Alors, on va distinguer l'angélique officinale, l'angélique des jardins, qu'on appelle scientifiquement, botaniquement, Angelica archangelica ou Archangelica officinalis, de l'angélique sauvage ou l'angélique pourpre qu'on appelle scientifiquement Angélica sylvestris. Toutes les deux, elles ont des qualités médicinales qui sont très proches et dans l'usage, on retrouvera les mêmes types d'usages et les mêmes types de contre-indications, d'effets secondaires et d'interactions. Certaines littératures attribuent à l'angélique officinale, donc Angelica archangelica, davantage de propriétés. Ceci étant, ce n'est pas tout à fait l'avis de personnes qui travaillent sur le terrain. Et mon avis rejoint cette deuxième pensée que l'angélique sauvage est tout aussi intéressante que l'angélique officinale. 


Alors, on peut retrouver dans la littérature différents noms populaires qui ont été et qui sont encore attribués dans les différentes régions à l'angélique. Alors, l'angélique officinale, on l'appelle aussi l'archangélique, on l'appelle aussi l'herbe impériale, on l'appelle aussi l'angélique des jardins, l'herbe du Saint-Esprit, racine du Saint-Esprit. On retrouve pour l'angélique sauvage des noms comme l'angélique sauvage, l'angélique des prés, l'angélique des bois, l'herbe impériale également, on retrouve aussi l'angélique des bohèmes, l'angélique pourpre. Vous avez tout un tas de nombres comme ça, rattachés à l'angélique, qui ouvrent une porte mystérieuse et pseudo-magique. 

On va comprendre quand on va étudier un petit peu son usage, pourquoi c'est une plante qui est si intéressante. 


L'angélique fait partie de la famille botanique des apiacées, qu'on appelait anciennement les ombellifères. C'est dans cette même famille qu'on retrouve la berce commune, la carotte sauvage, la carotte cultivée, le persil, le cumin des prés — qu'on appelle aussi le carvi. Et comme bon nombre de plantes de cette famille, on va utiliser la racine en médicinal, puis on va aussi utiliser les graines. Et on peut tout à fait aussi consommer les feuilles. 


Alors, comment reconnaît-on cet angélique archangélique ? Vous savez que dans la famille des apiacées, c'est extrêmement important d'être minutieux et certain avant de s'aventurer à la cueillette, parce que dans cette famille, il y a différentes plantes qui peuvent être toxiques, comme la ciguë par exemple et la berce du Caucase. Rassurez-vous, il y a des outils, il y a des moyens pour reconnaître la plante et la distinguer de ses voisines, de ses cousines, les plantes toxiques. 

Alors d'abord, moi je vais vous parler de l'angélique sauvage comme on parle de plantes sauvages. Eh bien l'angélique sauvage, on va la retrouver dans les sous-bois, à la lisière des bois, dans des prairies humides. et à proximité des cours d'eau. C'est une plante herbacée, bisannuelle, comme elle est bisannuelle, c'est-à-dire que son cycle de vie dure deux ans, et au bout de deux ans, elle meurt. Donc la première année, l'angélique sauvage ne donnera pas de fleurs, elle va rester à l'état de feuilles, et puis ce sera la deuxième année qu'elle va monter, se dresser et monter en fleurs, et donc donner des graines. Donc nous, quand on fait une récolte d'angélique sauvage, si on a envie de manger les feuilles, eh bien ce sera les jeunes feuilles de printemps de la première année. Soyez bien sûr qu'il y a une population de plantes assez grande autour. En ce qui concerne la racine, vous cueillerez la racine idéalement dans un lieu où il y a plusieurs spécimens d'angélique, parce que vous allez cueillir la racine à la fin de la première année ou au début de la deuxième année, quand en fait toute l'énergie de la plante est concentrée dans la racine et que la plante ne s'est pas encore déployée en fleurs. Alors c'est vrai que dans ce cadre-là, on va empêcher à la plante de pouvoir avoir un cycle de vie complet et de fait elle ne va pas pouvoir se reproduire parce qu'on va en fait ôter la racine avant. Donc c'est pour ça qu'on va faire attention de bien prélever les racines, simplement dans les endroits où il y a suffisamment de spécimens pour que la plante puisse se reproduire par ailleurs. 

Alors j'ai personnellement déjà essayé de récolter la racine une fois que les graines étaient sorties, et j'ai eu une bonne expérience, j'ai eu une fois une racine encore bien aromatique, bien amère, que moi personnellement j'ai trouvé assez efficiente. Et l'autre fois, j'ai trouvé des racines qui étaient très humides, très maigres, avec beaucoup moins d'arômes. Et donc, ma conclusion, c'est qu'effectivement, ça dépend, mais en général, on a quand même évidemment beaucoup moins d'énergie vitale dans la racine, puisque la plante a mis toute son énergie vitale pour monter, pour se diffuser en fleurs, pour faire des graines, et donc on a toute cette énergie vitale qui est dans les parties aériennes et non plus dans les racines. 

On cueillera les graines, et bien du coup, si vous avez suivi la logique, à la fin de la deuxième année, en tout cas quand elle aura fini son cycle et qu'elle sera montée en fleurs, puisque les graines, c'est le stade final de la plante. Ensuite, les graines vont se ressemer et puis la plante va mourir. Et c'est grâce aux graines qui ont été ressemées que de nouveaux spécimens pourront naître l'année suivante. 

Personnellement, dans ma pratique, je laisse toujours des graines sur les plants et je ne cueille pas toutes les graines afin que la plante puisse se laisser une chance de se reproduire. 


Alors la première année, vous allez reconnaître l'angélique parce qu'elle forme une rosette sans tige et les feuilles, ce sont des grandes feuilles pennées divisées en folioles ovales qui sont chacune d'entre elles dentées en scie. Voilà, alors quand la plante se reproduit, plante monte en deuxième année, c'est quand même beaucoup plus facile de la reconnaître. Là, on va voir la robustesse de la tige. La tige est robuste, elle est forte, elle est cylindrique, elle est striée, elle est creuse. Ça veut dire que si on coupe la tige, on va voir qu'à l'intérieur c'est vide. Elle est violette, d'où son nom aussi l’angélique pourpre. Elle est dénuée de poils et on voit que les pétioles sont creusées en forme de gouttes. Ça, c'est un point important parce que ces fameuses gouttières en forme de gouttes qui étaient souvent prélevées pour en faire des confiseries, notamment. D'ailleurs, ces petites pétioles en forme de gouttières, c'est très intéressant pour la cuisine sauvage. Vous pouvez tout à fait faire cuire à la vapeur et remplir les gouttières de tartare, d'un petit pesto, des choses délicieuses comme ça. 

Alors les fleurs, on les reconnaît particulièrement également, c'est des inflorescences composées de grandes ombelles formées de 20 à 30 rayons. Et ces petites fleurs sont des petites fleurs blanches, parfois rosées. 

Les fruits sont des fruits qui sont aplatis avec des rebords qui sont ondulés. 

— De toute façon, par rapport à ce podcast, je mettrai une photo de la plante sur mon instagram @ecole_deaterra, sur mon instagram personnel également @camillepelloux_ puis je mettrai aussi une photo sur mon site internet dans la rubrique du podcast. 


L'angélique sauvage, elle fleurit de juillet à septembre, elle est pollinisée par des insectes et puis du coup d'août à octobre, on voit les fruits puis les graines du coup qui sont prêts à être cueillies. Alors moi, j'aime bien cueillir les fruits qui sont encore verts parce que ça peut être délicieux directement dans la cuisine. Vous pouvez tout à fait faire sécher ces fruits pour les utiliser ultérieurement ou vous pouvez alors attendre la maturité des graines une fois qu'elles seront commencées à sécher sur le pied et les récolter pour en faire des infusions. 


Attention, les graines d'angélique, ce sont des graines qui ne se gardent pas très longtemps. Elles perdent rapidement leur arôme, elles perdent beaucoup de propriétés au séchage. Et d'ailleurs, il est très facile de voir que se développent des petites moisissures. Donc attention au séchage des graines. 

Si vous préservez les graines, gardez-les bien dans un endroit à l'abri de la lumière, bien au sec. 

Je conseille de consommer les graines dans l'année pour continuer à recevoir les propriétés. Alors énergétiquement, cette grande plante médicinale, c'est une plante que nous dirons qui est réchauffante dans le sens où elle va renforcer l'organisme, elle va aider les fonctions digestives, pulmonaires, gynécologiques. C'est une plante réchauffante également pour le système nerveux, dans le sens où elle va renforcer le système nerveux. Elle va permettre une meilleure adaptation, ça on en reparlera. C'est une plante énergétiquement qui va permettre une meilleure circulation de l'énergie dans la partie haute du thorax, entre la sphère digestive haute, les poumons, mais aussi qui va avoir son utilité pour la sphère digestive basse et l'utérus. 


Alors je vais vous parler un petit peu de ces actions. Il faut savoir qu'il y a eu très peu d'études scientifiques qui ont été faites sur l'humain. Il y a des études qui ont été faites sur des animaux. Et c'est surtout l'usage empirique, la connaissance traditionnelle qui nous apporte des informations sur la qualité de cette plante. 


Alors, premier point, premier endroit où cette plante va avoir une grande efficacité, c'est sur la sphère digestive. Alors c'est une plante amère, c'est-à-dire que comme toutes les plantes amères, elle va stimuler les sécrétions digestives au niveau de la sphère haute, donc elle aide les sécrétions gastriques. Au niveau de l'estomac, elle va aider également les sécrétions hépatiques et pancréatiques. De fait, c'est une plante qui va être apéritive, qui va ouvrir l'appétit, et qui va aussi aider à digérer, notamment quand on a l'impression d'avoir l'estomac un peu rempli, d'être fatigué après les repas, d'être un petit peu comme en trop plein. 

Par ailleurs, c'est une plante qui va agir sur la sphère hépatique. Elle est hépatoprotectrice et elle aide à excréter la bile. Donc très intéressante également pour soutenir la fonction digestive des acides gras. 

C'est une plante qui est, comme toutes les graines de la famille des apiacées, une plante carminative, c'est-à-dire qu'elle va chasser les gaz, donc améliorer la santé du côlon en évitant les désagréments du ventre gonflé, des flatulences — donc ces gaz qui n'ont pas d'odeur mais qui font du bruit —, et les putréfactions — ces gaz qui ne font pas de bruit, qui sont très discrets mais qui ont une odeur très marquée. 

C'est une plante qui a également une action sur tout ce qui va être spasme. Donc les douleurs intestinales, les colites, les inflammations du tube digestif et donc tous les troubles de l'intestin irritable. C'est une plante qui va donc être intéressante quand on a notamment des troubles digestifs, des constipations, des douleurs liées au stress, liées à des muscles lisses qui ne font pas bien leur travail de contraction, de rétraction, de contraction, de rétraction. C'est la grande plante des troubles anxieux avec la somatisation digestive. Donc vous savez, ce fameux stress qui fait souffrir le ventre. C'est vraiment quelque chose qu'on observe énormément en cabinet aujourd'hui. 

Donc l'angélique archangélique, c'est la plante des troubles digestifs qui ont une cause dans l'anxiété et le stress. 

Ses propriétés digestives, elles ont été démontrées par les différentes études. Donc ça, c'est validé, on va dire. 

Elle a également une action anti-ulcéreuse très intéressante, donc elle va protéger la muqueuse des gastriques, et elle aide également à diminuer la production excessive d'acide et elle aide à augmenter la sécrétion de mucine. C'est intéressant de voir qu'elle a à la fois l'action où elle va renforcer les sécrétions, mais aussi calmer quand elles sont en excès. Donc c'est une plante qui va vraiment réguler les sécrétions au niveau de la sphère digestive haute. C'est une plante qui a aussi une action relaxante musculaire et antalgique, d'où cette efficacité sur les spasmes intestinaux, les gaz et tous ces inconforts qu'on peut avoir. 

Donc premier point, notre angélique, c'est une grande plante digestive. 


Alors évidemment, la racine est bien plus amère que les graines. Donc si vous utilisez la racine, c'est plutôt soit en teinture mère, quelques gouttes de macération alcoolique avant le repas ou après le repas, ou en décoction bien serrée. Et puis si vous utilisez les graines, ça sera de l'infusion. Mais attention à la qualité des graines que vous utilisez, puisque l'effet de ces graines, enfin l'efficacité des graines, s'amoindrit au fil du temps ; les graines ne se conservent pas très longtemps. 


L'autre point intéressant et l'autre sphère sur laquelle travaille l'angélique, c'est la sphère neuropsychique, la sphère nerveuse. C'est une plante qui est dite sédative et anxiolytique. Alors, cette activité-là, certaines études ont montré notamment les effets sur des rats. 

La plante entière est plus intéressante sur l'anxiété. Donc, à la fois les racines, à la fois les feuilles, à la fois les fruits. Et c'est intéressant puisqu'on observe aussi que c'est une grande plante qui va aider la mémoire. Voilà. C'est une plante qui va aider en cas d'anxiété quand, en fait, on a ce petit vélo dans la tête qui s'anime. Quand on anticipe ce qui va se passer, quand on se sent désincarné, on sort du corps pour être dans la tête. 

Au niveau du système nerveux, c'est aussi une grande plante pour les déprimes, les maux de l'âme. Quand on a envie et besoin que la lumière vienne s'immiscer. C'est une plante aussi qui va aider en cas d'épuisement et de fatigue. C'est une plante qui renforce le système. Donc, Quand on a un petit peu le moral en berne et que ce moral en berne, cette déprime, elle vient surtout d'un épuisement, l'angélique archangélique, elle peut aider. 

Par ailleurs, c'est la grande plante des troubles alimentaires somatisés, c'est-à-dire l'anorexie, la boulimie, l'hyperphagie par exemple. Alors, dans ce cas de ces troubles-là, il est impératif évidemment de ne pas simplement s'appuyer sur l'angélique archangélique, mais bien de se faire encadrer par des professionnels de santé, par un accompagnement thérapeutique et psychologique ; la prise de cette seule plante ne serait pas suffisante. C'est une plante qui va accompagner, en tout cas, le processus de guérison. Et c'est une plante qu'on pourra conseiller en parallèle, on va dire. 

Par ailleurs, c'est une plante qui accompagne en cas de désintoxication à l'alcool. Elle peut d'ailleurs provoquer le dégoût quand on la prend. 


Comme on l'a dit tout à l'heure, c'est une plante qui a une activité myorelaxante et spasmolytique : qui va donc aider à relaxer les muscles et à trouver un état de bien-être et de revenir dans le corps en fait, donc quitter le cerveau pour revenir dans le corps. 

C'est une plante aussi qui a des qualités neuroprotectrices. On s'est aperçu qu'en fait, l'angélique, elle améliore, notamment grâce à l'acide férulique qu'elle contient troubles psycho comportementaux comme la démence à corps de Lewy. 

Bon, par ailleurs, c'est une plante qui va être une grande aide dans le cas de stress chronique. Elle agirait sur l'hypercorticisme. 


Donc moi, je vois vraiment cette plante comme une plante qui permet de revenir dans le corps, de ramener la présence et de s'ancrer davantage, en fait, dans la réalité physique, c'est d'ailleurs une plante qui va permettre au corps de sortir de l'état frénétique dans lequel on se met quand on est en stress soumis en fait à des sollicitations externes et internes qui nous mettent dans un espace d'hyperactivité, un espace d'intranquillité. 


C'est une plante que nous allons proposer également aux femmes qui se sentent fatigués, épuisés, qui peuvent avoir des troubles digestifs, comme on les a mentionnés avant, qui sont soumises au stress et à l'anxiété, et qui peuvent avoir des difficultés au niveau de leur cycle, avec quelque part un manque de régularité dans leur cycle, des saignements qui sont faibles ou trop espacés, ce qu'on appelle l'aménorrhée : l'angélique va améliorer la circulation au niveau du petit bassin. C'est une tonique utérine qui va donc être intéressante également à partir du moment où l'on cherche à rapporter un soutien à la fonction de reproduction de la femme. 


Par ailleurs, c'est une plante, comme je l'ai mentionné en introduction, qui a une action très intéressante sur la sphère pulmonaire. C'est une plante antimicrobienne. Alors, on a prouvé son activité antimicrobienne, notamment, c'est une plante qui est active sur plusieurs souches. Dans le livre d'Éric Laurin, Le Grand Manuel de la Phytothérapie, vous avez notamment allusion à certaines études qui montrent les activités antimicrobiennes sur des souches spécifiques. Je ne vais pas vous nommer les souches ici, je ne vais pas m'aventurer à l'énonciation de ces noms un petit peu difficiles. Ceci étant, vous pouvez retrouver des études vraiment intéressantes et récentes sur ces activités antimicrobiennes, antibactériennes. Et on a d'ailleurs une activité également sur les champignons. Donc on a une activité anti-candidose, donc anti candida albicans. Et puis on a également une activité antifongique montrée sur certaines autres espèces. Voilà. Donc si ça vous intéresse cette particularité-là de l'angélique, je vous invite à aller regarder des études qui y sont rattachées. Vous trouverez pas mal de choses. 

C'est aussi une plante qui a une action antivirale, notamment sur l'herpès. 


Alors toutes ces qualité anti-infectieuses, on leur doit aux huiles essentielles qu'elles contiennent et à l'impératorine. C'est une plante qui est expectorante, qui va faire sortir les mucosités en excès qui sont accumulées dans les bronches. Donc c'est une plante qui va assécher l'excès d'humidité. 

Vous savez bien souvent l'excès d'humidité qu'on retrouve dans les poumons, ces fameuses colles comme les appelaient Marchesseau, un des pères fondateurs de la naturopathie française, ce qu'on appelle la mucose en naturopathie, c'est bien souvent des déchets qui trouvent leur source dans la consommation excessive de produits laitiers, de céréales raffinées, par exemple, de graisses, mais surtout qui trouvent leur source quand on a un feu digestif, un système digestif, notamment au niveau de la sphère digestive haute, qui ne fait pas son travail de manière optimale. Donc cette angélique, elle va à la fois agir pour relancer la fonction digestive et en même temps, elle va permettre de faire sortir ces mucosités excessives des poumons. Donc là, on a un lien très intéressant dans les cas où on observe qu'en fait, une des causes de ces mucosités excessives, c'est aussi une mauvaise digestion. Mais là, on a une double action de la plante très intéressante. 


Autre point important, c'est une plante qu'on pourrait dire aussi qui est asséchante en général, qui va agir notamment sur les troubles circulatoires et métaboliques. C'est une plante intéressante en cas d'hypertension, notamment parce qu'elle a une action antagoniste calcique. On dit qu'elle a plus d'effets que le vérapamil, qui est un médicament. Et c'est aussi une plante qui a une action diurétique, qui va permettre d'éliminer les déchets par les reins et qui va donc permettre de réguler la tension. 

C'est une plante qui va agir sur l'excès d'humidité puisqu'elle inhibe l'agrégation plaquettaire. Elle va faire en sorte que le sang soit plus fluide et elle va limiter la viscosité sanguine. Ce point-là est également intéressant. Par ailleurs, c'est une plante qui a une action anti-inflammatoire et qui renforce l'organisme face aux infections également. 

C'est aussi une plante qu'on observe qui a des propriétés antiprolifératives sur des lignées de cellules de cancer du pancréas et du sein, notamment parce qu'elle contient des furanocoumarines. 


Bon, je parle, je parle, je parle, parce qu'effectivement il y a pas mal d'informations à donner sur cette plante, l’angélique. Ce que j'aimerais rajouter, bien le contexte d'utilisation, la modalité d'utilisation de cette plante. 


Déjà, on va parler de la toxicité. Il n'y a pas de toxicité aujourd'hui qui est connue. Les contre-indications, c'est surtout s'il y a une hypersensibilité aux substances actives. On va éviter de prendre la plante si on est une femme enceinte parce qu'il y a un risque abortif. On évite pour les femmes allaitantes et pour les enfants par absence de données. Et on observe en effet secondaire possible des risques de photosensibilisation, notamment à cause des furanocoumarines qu'elle contient. C'est une plante, du coup, qu'on évitera de mettre directement sur la peau. Et puis, s'il y a un risque qu'on peut surtout retrouver si vous allez faire de la cueillette et que vous êtes dans un champ d'angélique et que vous restez trop longtemps en contact cutané avec la plante. Voilà. Elle peut entraîner à l'exposition de la lumière du soleil des réactions. 

C'est une plante qu'on évitera de donner s'il y a une prise de médicaments comme des médicaments à action anti-agrégante plaquettaire, notamment la warfarin, parce que du coup, ça serait une action double qui serait ressentie. 


Alors, comment on utilise cette plante ? Eh bien, dans la cuisine. Vous pouvez utiliser les racines pour les mettre dans des bouillons de légumes. Vous allez voir, elles sont très amères. Je réserve plutôt la racine pour la médicinale. 

Vous pouvez utiliser les feuilles, les jeunes feuilles de la première année en salade. Vous pouvez utiliser les tiges pour les faire confire, mais préalablement, ôtez bien la peau comme vous feriez avec de la rhubarbe, puisque vous allez voir, elle est bien coriace. Vous pouvez également utiliser les graines encore vertes, ce qu'on pourrait appeler les fruits, pour faire des salades, c'est délicieux, les mettre dans vos pestos, faire des sels aromatiques. Pour l'usage médicinal, vous pouvez utiliser les graines, les graines fraîches en infusion ou les graines que vous aurez préalablement faites sécher et que vous aurez consommées le plus tôt possible dans l'année puisque les principes actifs se perdent rapidement sur cette graine séchée. Et cette graine séchée, vous pouvez la faire en infusion également. 

Alors vous pouvez aussi utiliser la graine en faisant sur la graine fraîche une macération alcoolique, une teinture mère. Comme ça, ça permettra de conserver davantage les principes actifs. Vous pouvez aussi consommer l'angélique en racines. C'est d'ailleurs en médicinal la partie qu'on va privilégier parce qu'elle est la plus intéressante en termes d'actifs. Décoction des racines ou bien, encore une fois, une macération alcoolique des racines fraîches ou sèches. 

Je vous rappelle que le degré d'alcool que vous allez utiliser pour faire macérer cette racine, ça va dépendre si vous utilisez une racine fraîche : dans ce cas-là, le degré d'éthanol devrait être plus élevé, puisque l'alcool va sécher la plante pour extraire les principes actifs. Donc si la racine est fraîche, elle sera davantage gorgée d'eau, donc on va avoir besoin d'un degré d'éthanol plus élevé. Et puis, on utilisera un degré d'éthanol le plus bas, aux alentours de 50 degrés, si on veut extraire les principes actifs de la racine sèche. 


Donc, vous l'utilisez comment cette racine ? Ou vous les utilisez comment ces graines ? Eh bien, soit en cure, pour toutes les indications que j'ai mentionnées avant, soit ponctuellement, notamment dans le cas des digestions un petit peu difficiles, par exemple. Je vous laisse vous référer à tout ce que je vous ai raconté avant. 

Après, vous avez toutes les autres formes que vous pouvez trouver dans le commerce. C'est un podcast qui vise à réintroduire les connaissances et préserver nos savoirs sur la cueillette et les plantes qui nous entourent et aussi pour nous inviter à préparer, redécouvrir les plantes à la maison. Je vous invite à les utiliser dans ce cadre-là. Évidemment, si vous vous faites conseiller par un professionnel de santé, vous pouvez tout à fait aussi vous faire accompagner et vous procurer des plantes en officine pour faire une cure spécifique, comme on vous l'a proposé. 


Alors, je vais terminer par quelques petites anecdotes autour de l'angélique. Pourquoi on l'appelle l'angélique ? C'est vrai que la racine de cette plante, elle était surnommée l'herbe aux anges, parce qu'elle était supposée, en fait, grâce à ses vertus magiques et grâce à son odeur forte, suave, musquée, de protéger du mal et des maléfices, et donc des maladies. 

Une autre légende raconte qu'un ange aurait susurré l'efficacité de la plante contre la peste. Il y a une autre légende médiévale qui raconte qu'un ermite aurait reçu par un rêve les propriétés anti-buboniques de cette plante grâce à une révélation faite par l'archange Raphaël. 


D'où vient son nom, Angelica archangelica ? C'est une plante qui fait partie de la composition du vinaigre des quatre voleurs. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de ce remède populaire. Selon la légende, des voleurs se seraient aspergés de vinaigre des quatre voleurs afin de continuer à détrousser les victimes pendant l'épidémie de peste sans se faire infecter. Donc on retrouve l'angélique archangélique dans la composition du vinaigre des quatre voleurs. Et on retrouve aussi l'angélique archangélique dans la composition de liqueurs réputées, comme la chartreuse, par exemple, dans certaines recettes aussi du gin. Voilà, donc on a un usage qui est fait depuis un certain temps. 


Bien écoutez, on arrive à la fin de ce podcast. J'espère qu'il vous a plu, qu'il vous a enrichi. Si vous avez aimé cet épisode, s'il vous plaît, n'hésitez pas à partager mon travail autour de vous et à le noter de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute. Je vous invite également à rejoindre mon site internet et à vous inscrire à ma newsletter afin de rester informé, par exemple quand j'ouvre de nouveaux créneaux d'accompagnement, quand de nouveaux programmes de transmission en ligne s'ouvrent, quand il y a des événements intéressants. Voilà, je vous laisse l'information sur la newsletter. Il n'y en a pas souvent, c'est très ponctuel. Et puis par ailleurs, je fais des lettres saisonnières d'inspiration. Et donc, je vous invite à vous inscrire. 

Et puis, rejoignez-moi aussi sur instagram @camillepelloux_, ou sur l'instagram aussi de Déa Terra : @ecole_deaterra. Déa Terra, c'est le nouveau projet que je porte et qui vise à proposer des programmes de transmission afin de garder bien vivants les connaissances et les savoirs liés aux plantes, liés à la nourriture bienfaisante et au prendre soin. Voilà, le but de ces programmes, c'est vraiment qu'on réapprenne à réintégrer un art de vivre avec la terre, un art de vivre simple et puis en reliance avec notre écosystème. Donc c'est un tout nouveau projet et je vous invite et bien à me rejoindre sur cet Instagram @ecole_deaterra


Je vous remercie beaucoup de m'avoir accordé un temps d'écoute. Et je vous rappelle qu'en aucun cas, toutes ces informations transmises dans ce podcast ne substituent un avis médical. Mon objectif, ce n'est pas du tout de vous éloigner d'un parcours de soins, au contraire. Mais c'est surtout, en bonne intelligence, de nous re-synchroniser avec ce qui nous entoure, nous reconnecter avec les plantes qui, j'en suis sûre, ont beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup à nous apprendre et à nous apporter. Et puis c'est surtout de préserver ce savoir qui me paraît si important, toutes ces connaissances ancestrales et traditionnelles, aujourd'hui validées par de plus en plus d'études scientifiques. Et je trouve ça juste fascinant. Et c'est cette passion, cet enthousiasme et cette joie que m'apportent les plantes que j'ai envie de transmettre et de partager ici. 

Voilà, je vous remercie du fond du cœur pour le temps que vous avez accordé à ce podcast et je vous souhaite une belle soirée ou une bonne journée. 

À très bientôt !

Me retrouver sur instagram  :

Découvrir mes réflexions, mes photos et mon travail artistique @camillepelloux_

Ateliers et programmes en ligne en lien avec la naturopathie et l'herbalisme @ecole_deaterra


Avertissement : 

Les informations partagées dans ce podcast ne constituent ni un accompagnement, ni un avis médical, ni des conseils personnalisés. Faites appel à votre discernement, votre esprit critique et votre libre arbitre. N’arrêtez jamais un traitement médical en cours ni l’accompagnement par votre professionnel de santé. Faites appel en cas de besoin à un professionnel et un spécialiste pour une prise en charge adaptée.


© Tous droits réservés 

Précédent
Précédent

EPISODE 5

Suivant
Suivant

EPISODE 3