EPISODE 10

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ART DE VIVRE :

L’entrée dans la saison automnale

Présentation

Chère communauté, dans cet épisode nous allons donner des conseils de Naturopathie et d'Herboristerie afin de vivre au mieux la saison automnale. Des conseils d'art de vivre simples, des réflexions et des partages pour équilibrer nos corps en ce début de saison froide et obscure.

Crédit : 

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Ecriture, réalisation et narration : Camille Pelloux

Photos : Camille Pelloux

Illustration : Carlos Vazquez Ruckstuhl

Générique : Accralate de Kevin Macleod

Retranscription

Des Racines Naissent Les Fleurs, un podcast pour un art de vivre avec la terre, enraciné dans les réalités de notre temps. Ici, on parle de plantes médicinales, de naturopathie ou encore d'agriculture régénérative. Je suis Camille Peloux de l'école en ligne Déa Terra et ce que je souhaite ici, c'est partager des réflexions, des connaissances et des échanges avec des personnalités inspirantes. En tout cas, je suis vraiment ravie de vous retrouver pour cette série audio. Vous trouverez toutes les références et les sources citées dans cet épisode dans la page dédiée à ce podcast sur mon site internet. Le lien de cette page se situe dans la description. Par ailleurs, je voulais vous rappeler que cet épisode et tous les épisodes visent à la préservation de savoir, à l'éducation et au partage de connaissances. Je ne suis ni médecin ni pharmacienne, alors ne faites pas d'imprunons, n'arrêtez pas de traitement en cours et demandez toujours l'avis de votre médecin. ou de votre socialiste de santé, en cas de doute. 



Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue pour un nouvel épisode du podcast Des Racines Naissent Les Fleurs. 


Dans cet épisode, aujourd'hui nous allons parler de l'entrée dans l'automne, de l'entrée dans la saison froide, la saison qui se caractérise par une baisse de luminosité. Dans cet épisode, j'avais envie de vous parler un petit peu des conseils que l'on peut donner en naturopathie et en herboristerie pour vivre au mieux cette saison qui, bien souvent, est un petit peu compliquée pour nous autres. 

Dans un premier temps déjà, j'avais envie d'aborder cette énergie de l'automne, par quoi elle se caractérise, quelles sont les zones du corps qu'on va essayer de rééquilibrer, de garder en équilibre. Et puis, je vous donnerai tout un tas de conseils pendant cet épisode. 


Alors, déjà, c'est vrai que quand on regarde la symbolique énergétique de cette saison d’automne, quand on regarde la symbolique notamment que nous offre la lecture de ce qu'on appelle la médecine traditionnelle européenne, donc la tradition grecque qui nous a apporté pas mal d'éclairages pour mieux comprendre en fait quel est l'impact de l'environnement, des saisons, de la position des astres, du climat sur le fonctionnement du corps humain, et bien quand on regarde avec cette lentille-là, ce que nous dit cette tradition, c'est qu'en automne, on a en fait une augmentation du froid et de la sécheresse. Ça veut dire que dans chacun d'entre nous, dans le corps, on va avoir une augmentation du froid. Donc on va avoir de plus en plus de mal à se réchauffer, à maintenir un feu interne important, à maintenir une digestion optimale. Et puis par ailleurs, on va voir que l’on aura plus de mal à garder l'humidité, on va avoir de la sécheresse qui va se manifester. Quand on a de la sécheresse en plus, ça peut par exemple entraîner d'une manière très claire des gerçures sur les lèvres, de la sécheresse au niveau du nez, une peau plus sèche en général. Et puis quand on a de la sécheresse à l'intérieur du corps, bien souvent ça peut par exemple également entraîner des problématiques par exemple de sécrétion de sucs digestifs, lesquels permettent de maintenir une bonne digestion, de lubrification pour aller aux toilettes correctement, etc. Quand il y a un excès de sécheresse dans le corps, ça entraîne aussi, par exemple, la sensation d'avoir plus de difficultés, d'avoir moins de souplesse, mais ça peut être aussi au niveau mental, peut-être un petit peu plus de difficultés pour rester dans une vision qui soit joyeuse, qui soit fluide, et on va peut-être avoir un peu plus de pensées qui vont être un petit peu plus “sclérosées”, une pensée qui va s'emballer un petit peu plus par exemple. Donc, c'est un des premiers éléments que je voulais dire, c'est qu’effectivement, en automne, on a une augmentation du froid et de la sécheresse dans le corps.

Si cette fois-ci on regarde ce qui est dit dans la tradition chinoise, par exemple, en médecine traditionnelle chinoise, et bien effectivement, c'est une période de transition, mais c'est une période où c'est également principalement l'excès de sécheresse et de froid qui est ressenti. En médecine traditionnelle chinoise, il nous est dit que pendant cette saison il va falloir faire attention notamment à bien épurer, nettoyer l'intestin, le côlon, le gros intestin et le poumon pour maintenir finalement une bonne santé aussi pendant l'hiver. 

Donc nous, ce qu'on fait en naturopathie en général en automne, en début d'automne, c'est qu'on va essayer de soutenir le corps sur plusieurs plans. 


Dans un premier temps, si vous avez suivi ce que je vous ai raconté, on va essayer de maintenir un feu interne optimum. Donc on va essayer de maintenir un feu digestif optimum, un système immunitaire qui fonctionne bien. On va peut-être aussi essayer d'éviter les troubles hivernaux, d'anticiper un petit peu le nez qui coule et les toux à répétition en essayant d'opérer un nettoyage. Un nettoyage pour essayer de maintenir les liquides intérieurs en bon équilibre. Donc on va essayer de faire en sorte que l'intestin soit bien drainé, qu'il n'y ait pas de mucosité — ce qu'on appelle les colles en naturopathie, donc tout ce qui est un peu visqueux, qui peut se manifester quand on a du rhume —, de faire en sorte qu'on n'ait peut-être pas d'accumulation de ces matières visqueuses dans les poumons par exemple. On va essayer en fait d'opérer une mini-détox, je dirais, pour simplement être certaines et certains que notre milieu intérieur ne soit pas propice à développer des petits maux hivernaux qui peuvent être souvent désagréables. Donc maintenir un bon feu intérieur, maintenir avec un feu digestif optimal, une immunité qui soit suffisamment forte et robuste. On va faire en sorte de ne pas avoir de déchets accumulés dans l'intestin ni dans les poumons, pour anticiper les petits mots hivernaux. 

On va faire en sorte également de travailler peut-être sur l'impact que peut avoir la baisse de luminosité sur notre humeur. On sait aujourd'hui que la lumière a un impact direct notamment sur la sécrétion du cortisol le matin. Donc quand on a de la lumière, on a naturellement du cortisol, donc l'hormone du réveil / de l'action, qui se génère. Donc quand il y a moins de luminosité le matin, on a plus de mal à démarrer. Et puis par ailleurs, la lumière, elle sert comme un régulateur de notre cycle circadien intérieur. Donc quand il y a une lumière qui est moins présente, on va avoir aussi plus de difficultés à synchroniser nos rythmes. On peut avoir plus de mal à s'endormir le soir, on va avoir des coups de barre dans la journée, on a comme un petit chaos qui s'installe au niveau de nos sécrétions hormonales et de nos neurotransmetteurs. Par ailleurs, la lumière a un impact sur notre humeur. Aujourd'hui, on le sait, notamment parce que, grâce à la vitamine D, on a un maintien de l'humeur qui est optimal et de l'immunité. La vitamine D on va l'absorber principalement par les rayons du soleil, et donc s'il y a moins de luminosité, si on se présente moins devant le soleil aussi, et bien on va avoir une chute de la vitamine D, ce qui peut entraîner des troubles de l'immunité et de l'humeur. Donc nous, on va essayer de travailler aussi sur : comment on peut anticiper ces problématiques liées à la baisse de la luminosité pour garder un maintien dans les sécrétions hormonales et de neurotransmetteurs optimales ? Et puis comment on peut contrebalancer cette baisse d'exposition au soleil qui entraîne une chute de la vitamine D et donc un impact sur le moral ? Donc qu'est-ce qu'on peut faire en nature avec ça ? Ça je vais aussi vous en parler. 

Puis le dernier élément que j’aimerai souligner dans ce podcast, c'est peut-être plutôt par rapport à l'aspect symbolique. On est dans une saison qui demande peut-être d'être un peu plus dans du repos, peut-être moins sortir vers l'extérieur. Et puis, c'est en fait, quand on regarde la symbolique, notamment que nous apporte la médecine internationale chinoise, on est dans une période du tri, de rangement, de faire le point, le bilan. C'est une période un petit peu plus de regarder, retracer son année, qu'est-ce qui a marché, qu'est-ce qui n'a pas marché, à l'échelle d'un projet ça peut être aussi le cas. Et puis ça va être du coup un cas à un moment où on va essayer de laisser partir ce qui n'est plus nécessaire, ce dont on n'a plus besoin, pour faire le tri, le rangement, et pour pouvoir ensuite rentrer dans une phase de régénération, où on va se regrouper à l'intérieur pour reconstituer les forces pour l'hiver. Alors ça c'est un point plus symbolique que j'avais envie aussi d'aborder. 


Ok, alors, si je reprends les éléments que j'ai développés dans ce petit sommaire début de podcast, si je prends point par point et que je vous donne quelques conseils pour chacun des points, ça nous donne quoi ? Ça nous donne que pour le feu digestif, donc pour maintenir un feu interne important, et notamment un feu digestif interne, ce qu'on va faire, c'est qu'on va absolument aider le corps. Alors, vous savez que pour que notre santé digestive, elle soit optimale, pour qu'on puisse casser les molécules des aliments de manière optimale et absorber les nutriments dont on a besoin, il nous faut un feu important à l'intérieur du système digestif. Ça veut dire qu'il faut qu'on ait une capacité à sécréter des sucs digestifs qui vont casser les molécules, qui vont fragmenter les molécules. Il faut qu'on ait une capacité à éliminer les déchets dont on n'a pas besoin, de prendre / absorber ce qui est nécessaire. Ça, ça demande un système digestif qui soit optimal, et puis un milieu intérieur qui soit, quand on regarde la tradition européenne, on dit un milieu qui doit être dans l'humidité et la chaleur. Il faut se dire que la manière de digérer la plus performante, elle se fait dans un milieu intérieur qui est humide et chaud. Donc du coup, on veut que nos sucs digestifs soient bien présents, que notre estomac, que notre pancréas, que notre foie, notre vésicule biliaire, que les muqueuses de l'intestin grêle, tous ces organes et ces muqueuses, sécrètent suffisamment de sucs digestifs. Ces sucs qui sont constitués de tout un tas d'éléments, comme des enzymes par exemple. Et du coup, on a besoin d'un certain nombre de sucs pour pouvoir détruire, on va dire décomposer les aliments qu'on va manger. Donc ça c'est le premier point. On va essayer de soutenir cette fonction-là. 

Pour ce faire, on va apporter certaines plantes, des épices, des aromates qui vont aider le feu digestif. Alors, on a quoi ? On a par exemple des aromatiques, des herbes aromatiques qui ont une fonction réchauffante. Quand on dit qu'une aromatique a une fonction réchauffante, ça veut dire qu'elle va par exemple augmenter la circulation sanguine au niveau des muqueuses, donc elle va augmenter la dilatation des muqueuses pour mieux absorber les nutriments, ça va permettre aussi de mieux sécréter les sucs, et puis ça va permettre aussi de mieux faire circuler les molécules issues de l'alimentation. Donc du coup, on va aller chercher des plantes qui vont augmenter localement la chaleur, pour améliorer toutes ces sécrétions et sa capacité d'absorption. Par exemple, on a toutes les fameuses herbes de Provence, donc dans les aromatiques réchauffantes, on va trouver le thym, on va trouver l'origan, on va trouver le laurier, on va trouver le romarin, on va trouver la sarriette, on va trouver la sauge, on va trouver les graines de genévrier par exemple, la calamande, on va trouver voilà toutes ces petites herbes de Provence qui sont de qualité réchauffante. Et en plus, si on regarde chacune de ces plantes aromatiques, on voit qu'elles vont avoir aussi des qualités carminatives, donc elles vont aider à éliminer les gaz, donc à maintenir un intestin qui soit sain. Elles vont aussi avoir une activité sur les muscles lisses qui tapissent tout le système digestif, donc elles vont aider pour avoir moins de spasmes, pour avoir un bol alimentaire qui descend de manière plus fluide par exemple. Donc on va absolument augmenter dans notre assiette ces herbes de Provence pour augmenter la chaleur interne. 

On peut aussi penser à tout ce qu'on va plutôt appeler des épices, que moi j'aime plutôt rajouter au début de la cuisson. Donc les épices réchauffantes, on va en avoir certaines qui sont légèrement réchauffantes, qui sont assez douces comme le cumin, le carvi, les graines de coriandre par exemple, mais aussi l'ail, et puis on va trouver aussi la cannelle qui sera un peu plus un petit peu plus réchauffante quand même que le cumin, par exemple. On aura toutes les épices qu'on va retrouver par exemple dans les recettes un petit peu plus orientales, comme ce qu'on peut trouver dans le chai indien. Donc, par exemple, on va trouver le clou de girofle, la cardamome, par exemple, qui peuvent être tout à fait utilisés dans la cuisine. 

Dans les épices plus locales qu'on retrouve dans la tradition de nos terres, on va retrouver toutes les épices des plantes de la famille des apiacées qui sont comestibles. Donc, par exemple, on va trouver les graines de carottes sauvages, les graines d'angélique, les graines de berce, qui vont agir aussi tout à fait de manière intéressante pour réchauffer légèrement le feu digestif, donc à rajouter aussi dans la cuisine pour améliorer la capacité digestive. On retrouve aussi certaines épices qui sont aujourd'hui assez courantes sur les étals des marchés aussi en Europe, mais qui sont originaires de pays plus lointains, comme on a tous les rhizomes, comme les rhizomes de gingembre par exemple, qui est aussi tout à fait intéressant pour maintenir ce feu interne et pour augmenter du coup la capacité digestive. Moi je préfère le gingembre frais (on enlève la peau et puis on râpe le gingembre dans la cuisine) alors que le gingembre sec je le trouve beaucoup moins intéressant. 

Bon après vous avez aussi des épices qui sont plus réchauffantes encore que moi je donne pas à tout le monde parce qu'elles peuvent être un petit peu trop asséchantes donc pour les personnes qui sont plutôt fines avec tendance à avoir des rides plus facilement, avoir la peau sèche, avoir une peau assez fine, on ne va peut-être pas aller chercher par exemple de la moutarde ou du piment parce que ça pourrait être trop irritant, mais par exemple pour des personnes qui ont souvent froid mais qui ont plus de matière, on va dire, plus tendance à prendre facilement du poids, avoir souvent des mucosités, par contre effectivement, la moutarde, le piment, ça peut être tout à fait des épices qu'on pourrait proposer. 


Donc c'est vrai que vous avez tout un tas d'épices et d'aromatiques qui sont réchauffantes, puis après à l'intérieur de ce rang d'aromatiques et d'épices réchauffantes, vous en avez qui sont plus ou moins adaptées selon les terrains, plus ou moins adaptées selon si vous êtes de nature sèche ou de nature humide par exemple. Donc ça c'est un premier conseil : rajouter des épices et des aromates dans la cuisine, directement dans la cuisine. 

Vous pouvez aussi vous confectionner par exemple des vinaigres pour la cuisine où vous faites macérer dans votre vinaigre de cidre non pasteurisé des épices et des aromates, comme ça vous pouvez cuisiner avec ça, ou par exemple faire vos sauces à salades. 


Ensuite, ça va être au maximum de boire chaud, donc c'est aussi des conseils qu'on retrouve beaucoup en ayurveda ou en médecine traditionnelle chinoise, mais on le retrouve aussi nous dans la tradition européenne, le fait de boire chaud. Donc, on évite de boire de l'eau froide le matin, mais par exemple, avant de prendre le petit déjeuner, prendre deux tasses d'une eau qui soit chaude, qui a été infusée ou pas. Et puis, tout au long de la journée, plutôt boire chaud et éviter au maximum de boire de l'eau du robinet ou de l'eau en bouteille qui soit froide. Donc voilà, plutôt faire chauffer l’eau, pour maintenir une chaleur interne, pour éviter un effort supplémentaire au niveau de ce corps qui devra, si on prend de l'eau froide, faire un effort pour réchauffer. On va vraiment essayer de mâcher le travail. Donc on peut aller sur des infusions et des décoctions, des tisanes tout au long de la journée, avec plantes qui vont réchauffer. Donc toutes les plantes que j'ai mentionnées juste avant, qui sont plutôt des épices et des aromates pour la cuisine, mais vous pouvez aussi les utiliser en infusion ou en décoction pour vous faire des tisanes qui peuvent maintenir le corps dans une température optimale. 


Voilà. Ensuite, ça va par exemple aussi commencer les repas par un petit bouillon. C'est aussi quelque chose qu'on voit beaucoup dans la tradition asiatique. Au Japon, par exemple, on voit beaucoup les bouillons en entrée. Au Mexique, on voit beaucoup les bouillons aussi en entrée, de différentes choses. Et bien c'est vrai que nous on pourrait réintroduire cela aussi, c'est-à-dire vous allez au travail et puis vous avez dans votre thermos de quoi vous faire un bouillon avant de commencer votre repas du midi par exemple, surtout quand on n'a pas la possibilité de manger chaud le midi parce qu'on n'a pas forcément de cuisine au travail, et bien avoir toujours un bouillon pour commencer le repas. Donc moi je conseille vraiment les bouillons en entrée, pour maintenir bien chaud, pour préparer les sucs digestifs, et puis préparer la suite du repas. Donc bouillon, matin, midi, soir, le matin si c'est plus difficile, ça peut être simplement déjà une infusion, et puis midi et soir, voilà, commencez par un bouillon, votre repas. Ça peut juste être un petit bouillon d'os si vous n'êtes pas végétarien, ça peut être des bouillons miso c'est très facile, vous avez des pâtes de miso que vous pouvez acheter (idéalement non pasteurisé) vous pouvez vous délayer ce miso pour vous faire un petit bouillon avant de commencer le reste du repas donc ça, ça peut être par exemple une autre manière, et puis de manger au maximum chaud, alors je sais que c'est pas toujours facile si vous travaillez que vous mangez un peu sur le pouce etc., mais maintenir au maximum chaud vos repas, le midi, le soir, pour maintenir cette chaleur digestive à l'intérieur. Donc ça, c'est quelque chose que je voulais vraiment souligner, moi, dans ma vision en tout cas, de cette alimentation qui doit suivre les saisons, suivre et s'adapter au climat qui nous entoure. Ça dépend évidemment des zones géographiques, moi je suis originaire des Alpes, en automne, il fait frais dehors, on a pas envie de manger du cru. Et donc évidemment, dans une perception, on va dire, assez rigide et assez, on va dire, théorique, c'est vrai que dans les aliments crus, vous avez une plus grande préservation des enzymes et une plus grande préservation des vitamines qui sont en général très sensibles à la chaleur. Donc théoriquement. Le fait de manger cru, etc., c'est plus riche en enzymes et en micronutriments, notamment en vitamines. Mais par exemple, si on ne mange que du cru et qu'on a une capacité digestive qui est faible, on ne va pas tirer profit de ce qu'on mange, on va demander beaucoup d'efforts au corps pour digérer. Donc, on pourrait tout à fait faire un petit peu à l'asiatique aussi : râper à l'intérieur du bouillon des légumes crus, des choses comme ça qui vont juste se cuire légèrement et se réchauffer avec le bouillon. Voilà, jouer un petit peu avec ces textures-là tout en évitant de manger que du cru à 100%. 

Quand on mange à la montagne, quand on vit à la montagne par exemple dans les Alpes, on n'a pas du tout envie de manger du cru quand il fait froid dehors ou alors après avoir pris un bon petit bouillon. Donc, voilà, j'ai envie juste de dire, à mon avis, c'est important de ne pas apporter une forme de rigidité par rapport à ça. Si le corps est froid, si le feu digestif est bas, il va falloir qu'on l'aide. Et puis, les bouillons, manger chaud, ça permet quand même de maintenir une santé digestive qui est tout à fait intéressante. 


Donc voilà, vous avez le fameux vinaigre de feu qui est tout à fait intéressant dans ce que je vous disais, faire macérer des épices, des aromatiques, des plantes médicinales de qualité réchauffante dans du vinaigre de cidre non pasteurisé, tout à fait intéressant pour maintenir un feu digestif optimal, puis soutenir l'immunité. Et puis aller chercher des cuissons al dente, donc un petit peu comme au wok, juste sautés comme ça, vous avez un aller-retour, les légumes vont juste être craquants mais ils vont être chauds. Vous pouvez avoir les mijotés, tout à fait intéressant pour faire des mijotés comme des tagines, des cuissons lentes et douces avec un feu très très très bas, mais pourtant qui va durer assez longtemps pour bien cuire, mais d'une manière assez douce. Ça peut être aussi vous faire plein de soupes, de velouté, ça peut être aussi des ragoûts, des choses comme ça. Ça peut être aussi des porridge, tout ce qui va être cuisson lente, cuisson douce, un petit peu tout à fait intéressante. Voilà, donc ça c'est pour maintenir le feu digestif optimal. 


Alors pour maintenir ce feu digestif optimal aussi, il y a certaines saveurs qui aident. Alors le piquant en général, c'est une saveur qui réchauffe. L'amertume, c'est une saveur qui va aider à sécréter les sucs digestifs, mais même si dans le corps en général c'est une saveur qui va plutôt refroidir in fine, l'amertume ça va aider quand même à sécréter les sucs digestifs. Moi, j'en parlerai quand même ici. Et le salé – le salé naturel – va plutôt aussi aller dans ce sens de réchauffer. Ensuite, ça peut être aussi mettre une petite bouillotte sur le foie après le repas pour aider cette fonction digestive, garder ce milieu interne bien chaud. Toujours bien garder le ventre chaud avec des tissus, des t-shirts qui soient bien rentrés dans le pantalon. Alors ça fait vraiment très “conseils des mamans et des grands-mères” mais c'est vrai que maintenir le ventre au chaud, c'est tout à fait important pour maintenir une santé digestive optimale, maintenir un feu digestif optimal. Donc pas sortir à moitié découverts... Vous voyez, je dis ça, et j'ai un petit t-shirt moi ce matin et je me dis non, je vais mettre un tissu pour entourer mon ventre, pour entourer mon bassin, maintenir cette zone là bien au chaud. Donc ça, c'est aussi tout à fait important de maintenir cette zone là bien au chaud. Et puis il y a certaines personnes que ça peut aussi aider d'aller faire une petite marche digestive après le repas, d'aller, voilà, activer aussi le corps à ce moment de la journée.


Ok, alors si on suit nos idées pour maintenir ce feu interne, donc là on a parlé du feu digestif, mais on a aussi le feu de l'immunité. Donc pour maintenir une immunité optimale, et bien on peut tout à fait déjà travailler avec une supplémentation en vitamine D, en commençant à partir de, je dirais, fin septembre, quand la luminosité commence à descendre, et jusqu'à février. Donc, supplémentation en vitamine D, tout à fait importante. Et puis, ça va être de prendre en supplémentation aussi une plante qui va soutenir l'immunité, donc une plante adaptogène. Donc là, vous avez plusieurs plantes adaptogènes qui existent. Donc, vous avez des plantes adaptogènes qui sont plus ou moins locales. Alors, le mot adaptogène, c'est un terme qui nous vient de la Russie. Et la terminologie d'adaptogène, il faudra en faire un podcast entier, je ne vais pas trop développer ça aujourd'hui. Mais en gros, c'est d'apporter une plante qui va aider les fonctions du corps, les fonctions d'adaptation du corps notamment face au stress, donc au stress lié au froid, au stress lié à l'excès d'exercice physique, au stress du travail. Donc une plante adaptogène, c'est une plante qui va aider les fonctions du corps à s'adapter aux besoins, aux sollicitations qu'a ce corps. Une plante adaptogène, normalement, c'est une plante qui, dans la nature, pousse dans un environnement qui est relativement hostile, voire très hostile, et cette plante a besoin de s'adapter à, par exemple, à des froids extrêmes, à des températures tout à fait hostiles, manque d'eau, excès de soleil, excès de vent. Donc c'est des plantes qui ont besoin de développer tout un tas de principes actifs pour pouvoir survivre. Et comme on va consommer ces plantes-là, elles vont nous apporter ce qu'elles ont développé pour elles-mêmes. Donc souvent, les plantes adaptogènes, c'est des plantes qui ont dans l'histoire été récoltés en sauvage dans des milieux alpins, dans des endroits qui sont assez difficiles d'accès et qui sont surtout hostiles. Donc par exemple, dans l'histoire des adaptogènes, on peut retenir l'éleuthérocoque qui vient de Sibérie, on peut retenir la rhodiola qu'on retrouve dans tous les pays nordiques mais aussi qu'on retrouve en Sibérie, puis qu'on retrouve aussi dans les Alpes, en montagne. Mais aujourd'hui, la rhodiola par exemple, c'est une plante qui est en voie de disparition, qu'on a trop utilisée, qu'on a été récoltée, puis comme bien souvent les plantes adaptogènes, c'est les racines qu'on va récolter, en fait ça fait des grands dégâts, parce qu'on va aller déraciner des plantes, qui sont des plantes vivaces, qui ont besoin de beaucoup de temps pour se développer, puis comme les principes actifs de ces plantes adaptogènes, elles sont souvent sous des plantes qui sont assez âgées, pour la rhodiole, c'est des plantes de 3 ans minimum, et en fait, on va tuer la plante, on va la déraciner, et puis en fait, comme c'est des plantes qui ont besoin d'un certain environnement pour pousser, et puis une certaine durée de vie, en fait, on va vraiment tuer les plantes, et on a une disparition des ressources. Donc la rhodiola, aujourd'hui, moi je la conseille seulement si elle vient d'une source produite, donc il y a certains producteurs, il faut trouver des producteurs qui font leur rhodiola dans un milieu qui ressemble au milieu d'origine. Mais sinon, si c'est d'origine sauvage, c'est absolument à proscrire. Dans les plantes adaptogènes qu'on connaît un petit peu, on a par exemple le ginseng qui nous vient de la tradition chinoise. Moi, je ne conseille pas. Je ne conseille que des plantes qui sont plutôt de chez nous, en tout cas dans les Alpes ou qui viennent du Mexique pour les gens avec qui je travaille au Mexique. Mais c'est vrai que j'évite de forcément aller chercher ces plantes qui viennent d'autres traditions. Mais je vous en parle parce que c'est des plantes qui sont connues. En Ayurveda, on a aussi l’ashwagandha qui est beaucoup utilisée pour cette vertu-là, on pourrait dire adaptogène. Nous, dans notre tradition européenne, on a des plantes qui sont aussi assez connues pour aider dans la période hivernale pour l'immunité. Donc on a par exemple le bourgeon d'eglantier, on a le bourgeon de chêne qui peut être utilisé aussi, le bourgeon de cassis qui peut être utilisé comme adaptogène par exemple. Voilà, donc trouvez une adaptogène qui vous convient pour faire une petite cure, là de 3 mois à partir de fin septembre. 

Ok, pour l'immunité, on a aussi la vitamine C qui peut tout à fait être à ajouter à votre petit kit de préparation de l'automne. Et puis, voilà, je pense que j'ai fait le tour. 


Bien utiliser une alimentation qui est de saison. Donc, j'ai tendance à dire vraiment suivez les légumes de saison : les légumes à racines, les carottes, les panais, les navets – ce qu'on appelle une racine, même si botaniquement parlant, ce n'est pas juste. Et puis, on va aussi aller privilégier les légumes de terre. Qu'est-ce que je n'ai pas dit ? Je n'ai pas dit les tubercules, les pommes de terre, les patates douces, les topinambours. On va aller aussi dans la famille des cucurbitacées : les courges, les potimarrons, les courges muscade, les courges spaghetti, les courges butternut. Et puis les bulbes : le fenouil, les oignons, les échalotes, les poireaux. 

C'est aussi la saison des choux, tout à fait intéressants pour leur richesse en vitamine C donc à consommer également. Parmis les légumes feuilles de saison, vous avez également les épinards, les blettes, les céleri branche, les artichauts.

Et puis vous avez aussi les légumes “cruités” que vous pouvez, si vous faites une petite marinade avec un vinaigre de feu pour réchauffer, vous voyez, quand vous mangez du cru, vous allez pouvoir “réchauffer” votre cru avec du vinaigre de cidre, des épices, des aromatiques. Et puis, on peut humidifier le tout avec une bonne huile. Et on fait une petite salade d'endive, de chicorée, de scarole, de laitue, de feuilles de chêne, de pourpier, de cresson, tout en sachant que ces légumes verts à feuilles sont tout à fait intéressants notamment pour l'amertume qu'elles apportent, donc le soutien au feu digestif, à la digestion. Voilà. Et puis épices aromates à volonté, que j'ai spécifiées. 

Et puis aller avec les saisons, ça veut dire aussi apporter l'humidité qu'on retrouve, notamment dans les noix, les noisettes, les glands, par exemple. 


Voilà. Vous pourriez tout à fait rajouter aussi dans votre alimentation certains super aliments qui vont soutenir l'immunité, par exemple comme le pollen frais, le miel, toutes les petites baies, notamment le cynorrhodon, le fruit de l'églantier qu’on utilise par exemple dans les Alpes, on fait des purées crues de ce cynorrhodon qui a été récolté après la première gelée. Et puis, ces purées sont mises au congélateur, puis elles sont utilisées pour consommer, pour renforcer l'immunité grâce à sa richesse tout à fait intéressante en vitamine C. Voilà. 


Ok. Qu'est-ce que je ne vous ai pas raconté ? Alors, l'autre point que j'avais envie de développer avec vous, c'est cette petite détox d'automne. On est quand même dans un climat qui s'est refroidi, donc on ne va pas aller faire une détox drastique. Par contre, ce qu'on veut absolument, c'est prévenir les maux hivernaux, c'est prévenir les encombrements à répétition pendant l'hiver. Et donc pour ce faire, il faut absolument qu'on vidange correctement ce colon. Il faut absolument que le foie soit fonctionnel. Et il faut absolument éviter du coup, au maximum, les aliments qui vont apporter encore plus d'humidité négative, on va dire. Parce qu'il y a l'humidité positive qui va être apportée par exemple par les bonnes huiles, les oléagineux, et puis il y a l'humidité négative qu'on va plutôt appeler les “colles”, donc tout ce qui va faire cracher, se moucher, etc. Donc ce qu'on veut absolument pour éviter que vous ayez trop d'humidité visqueuse, là cette humidité qui fait qu'on a des petits mots hivernaux tout l'hiver, c'est absolument vidanger le côlon, faire en sorte d'aller aux toilettes tous les jours, d'avoir un colon qui n'a pas retenu de matière, qui ne retient pas de matière, d'avoir un foie qui filtre les déchets de manière optimale, et puis du coup un poumon qui ne va pas prendre le relais. Parce qu'en naturopathie, on considère qu'on a des organes qui devraient normalement s'occuper d'éliminer les déchets, de filtrer les déchets, et s'ils ne font pas de manière optimale, et bien en fait on a d'autres organes qui vont prendre le relais. Donc normalement, notre côlon est notre première porte de sortie. Le foie filtre tous les déchets qui vont arriver depuis le côlon. Et puis, normalement, on a les reins aussi qui vont éliminer les déchets, notamment plutôt de nature sèche, plutôt ce qu'on appelle les “cristaux” en naturo. Mais en gros, si on a un colon, un foie et des reins qui fonctionnent bien, normalement, le reste n'est pas censé être pris comme relais de déchets. Mais si on a un colon qui ne fait pas bien son travail, qu'on a un foie qui est débordé, le poumon va devoir lui gérer les colles, donc de l'humidité visqueuse. La peau va devoir éliminer aussi des déchets qu'elle ne devrait normalement pas. Donc quand on a des troubles qui touchent les portes de sortie secondaires comme la peau et les poumons, ça veut bien souvent dire que notre côlon et notre foie ne font pas leur travail. Donc déjà, c'est faire en sorte que notre colon aille aux toilettes tous les jours. Donc il y a plein de raisons pour lesquelles on peut être un petit peu privé de cette élimination quotidienne – on ne va pas faire un podcast aujourd'hui là-dessus il y a trop de choses à raconter – mais en gros se poser la question pourquoi mon colon il ne se vidange pas tous les jours ? est-ce que c'est ce que je mange ? est-ce que je suis stressée ? est-ce que je manque d'apport hydrique ? est-ce que je manque de mouvement ? Il y a plein de causes possibles. Selon notre terrain ça peut être une cause différente. Et puis ça va être de soutenir le foie aussi pour qu'il fasse son travail. Une bonne manière d'aider cet émonctoire, cette porte de sortie du colon, c'est de faire une petite monodiète. Donc comme on est en automne et qu'on n'a pas envie de faire quelque chose de trop drastique, la monodiète c'est sympa, ça peut tout à fait marcher. Donc ça peut être par exemple se dire, bah tiens, toute la semaine, le soir je ne vais me faire qu'une soupe. Ou tiens, pendant 2-3 jours, je ne vais manger que de la soupe, de différentes saveurs. Ou ça peut être, ah bah tiens, pendant 3 jours, je vais faire une petite monodiète de pommes. Donc là c'est l'automne, c'est la saison des pommes comme fruits, pommes, poires. Vous pouvez tout à fait décider de faire une petite monodiète, donc vous dire que pendant une journée, deux journées, trois journées, je ne vais manger que de la pomme. Ce qui est très intéressant avec la pomme, c'est qu'elle contient de l'acide malique. L'acide malique a une action notamment sur la vésicule biliaire, ça va permettre de ramollir un petit peu toutes les matières qui peuvent être dans la vésicule biliaire. Ça va aider en fait la bile à être relâchée. Donc en fait vous allez avoir une élimination un petit peu naturelle du côlon et puis un nettoyage naturel de la vésicule biliaire qui peut se faire grâce à la pomme donc une petite monodiète de pommes donc soit crue, soit des compotes sans sucre, des pommes cuites à la vapeur et puis voilà sur plusieurs jours une, deux, trois journées vous ne mangez que des pommes voilà ça ça peut être une petite manière de faire une monodiète assez douce. Ou alors si vous voulez de la chaleur plutôt sous forme de purée de carottes par exemple, ou de carottes, ça peut être sous forme de soupe veloutée, sur 2-3 jours, et puis comme ça vous pouvez mettre au repos un petit peu votre système digestif, et puis votre côlon il va pouvoir se nettoyer, votre foie va pouvoir aussi se nettoyer, et du coup ça, ça va aussi permettre de prévenir, éventuellement. J'ai des personnes qui ont souvent l'hiver, tout le temps le nez qui coule, envie de cracher, se moucher, etc. : ça va peut-être aussi permettre d'éviter ces maux chroniques lorsque vous avez fait un petit nettoyage d'automne. 


Voilà. Donc, une petite monodiète tout à fait intéressante. Et puis, en parallèle de cette monodiète, vous allez en fait réduire l'alimentation, puis simplifier l'alimentation au maximum avec un aliment qui va aider le fonctionnement. Vous pouvez faire une petite cure de plantes en parallèle qui peut aussi aider à faire ce petit nettoyage. En général quand on fait une monodiète, n'oubliez pas il faut préparer la descente et puis il faut bien préparer la reprise. Donc vous diminuez les excitants au maximum, pas de café, le sucre, les friandises, les aliments transformés, comme ça trois jours avant puis ensuite vous rentrez dans la petite monodiète, la reprise c'est pareil au moins le double du temps, donc pendant une semaine au moins essayer de tenir, pas d'aliment transformé, pas d'excitant, pas de produit industriel, voilà. Et puis souvent, quand on fait une monodiète, ça fait un reset, ça fait vraiment un changement de cap, et on a envie de prendre soin de nous après cela. Donc moi, je vous donnerais vraiment ce conseil de faire 2-3 jours pour remettre les pendules à zéro, et puis en même temps, en parallèle de cette petite monodiète, vous pouvez vous faire masser, vous allez au sauna, vous allez au hammam transpirer, pour que tous les déchets qui vont essayer d'être éliminés, soient éliminés plus facilement. 

Voilà, donc transpirer, vous faire masser, et puis boire, boire, boire beaucoup de tisane pour aider l'élimination. 


Voilà. hum... ok, bah écoutez je pense que j'ai fait le tour par rapport à ce que je voulais vous dire sur sur préparer ce terrain. 


Si vous avez envie de préparer, si vous avez cette tendance à avoir souvent les mots chroniques pendant l'hiver et l'automne avec le nez qui coule, les crachats, des trucs comme ça, eh bien vous pouvez tout à fait faire une petite cure aussi de plantes. Alors il y a des plantes détox pour l'automne qui sont intéressantes, comme moi je trouve que par exemple en gemmothérapie, vous avez les bourgeons de noyer. Donc le noyer, ça va vraiment nettoyer, assainir l'intestin. Et puis associé par exemple au genévrier qui est un détox général des reins, des poumons, de l'intestin aussi. 

Attention, évidemment on ne fait pas de détox si on est en grossesse ou en allaitement. Et s'il y a une insuffisance rénale on évite le genévrier. 

Mais sinon ça peut être une petite cure de gemmothérapie de cet ordre là qui peut tout à fait être intéressante.

Et puis sinon vous avez aussi l'angélique et l'impératoire qui sont deux plantes tout à fait intéressantes aussi pour l'arbre bronchique, soutenir l'immunité générale, pour les personnes qui sont un petit peu fragiles et puis qui ont tendance à faire un peu des mots chroniques de cet ordre là.

Et puis c'est aussi de plantes qui vont soutenir le feu digestif donc angélique et impératoire sont intéressantes aussi pour ce genre de terme. 


Voilà ok j’ai dis ce que j'avais envie de vous raconter par rapport à cette détox et par rapport à ce soutien d'immunité. 


Et puis je vais juste terminer en parlant de la baisse de luminosité et de l'impact que ça peut avoir notamment sur le cycle circadien et le moral. Bon, alors sachez qu'effectivement, il existe des petites lampes qui simulent la lumière naturelle, c'est ce qu'on appelle la luminothérapie. Ça peut être intéressant d'investir dans une petite lampe et puis de vous y exposer quotidiennement le matin, au moins 30 minutes, pour simuler l'exposition au soleil. De vous exposer au soleil le plus souvent possible, donc même si ça caille, s’il fait froid, etc., allez vous mettre au soleil le midi, quand il y en a un petit peu. Vous exposer, vous exposer, vous exposer le visage au soleil au maximum, même quand c'est difficile. Et puis il existe des simulateurs d'aube, donc c'est des réveils en fait qui simulent le soleil qui se lève. Donc ça peut aider pour les personnes qui ont vraiment du mal à se réveiller le matin à cause du fait qu'il n'y a plus de lumière naturelle. Donc du coup ça, ça peut être aussi quelque chose d'intéressant à mettre à la maison. L'autre chose, ça va être la supplémentation en vitamine D qui peut être tout à fait intéressante. 

Et puis l'autre chose, c'est une plante qu'on récolte normalement au solstice d'été, c'est le millepertuis, Hypericum perforatum, qui est une plante tout à fait intéressante, qui va capter l'énergie lumineuse, et qui va du coup, quand on la prend en cure en période automnale, qui va permettre d'aider notamment les dépressions saisonnières. Alors attention, le millepertuis, c'est une plante qui est extrêmement puissante, elle a une action régulatrice sur les neurotransmetteurs, notamment la dopamine et la sérotonine. C'est une plante qui n'est pas anodine, donc on ne prend pas de millepertuis si on a déjà une prise d'antidépresseur notamment. Il y a beaucoup de contre-indications avec le millepertuis parce que c'est une plante qui va avoir une activité particulière sur les enzymes hépatiques. Donc notamment quand il y a la prise de contraceptifs oraux, il faut éviter le millepertuis. Mais si vous n'êtes pas sous prise de contraceptifs oraux, si vous n'avez pas de traitement médical ou si vous n'avez pas de traitement lié pour la dépression, ça peut être tout à fait intéressant pour prévenir les dépressions saisonnières, de faire une cure de millepertuis en teinture mère. C'est vraiment la plante qui va apporter cette lumière, ce soleil intérieur en période automnale, qui va avoir une action sur ces neurotransmetteurs. 

C'est une plante aussi qui est tout à fait intéressante pour tout ce qui va être la régénération des nerfs, etc. C'est un grand soutien que vous pouvez prendre en cure en teinture mère, moi je la conseille plutôt, enfin en teinture alcoolique, en extrait hydro-alcoolique, ce qu'on appelle en France parce que le mot “teinture” est réservé à la pharmacie. Voilà, donc ça, ça peut être une manière de prendre une cure intéressante pour prévenir les maux hivernaux. 

Moi ce que j'aime beaucoup aussi conseiller, c'est les massages à l'huile de millepertuis. Donc, massage à l'huile, massage à l'huile, massage à l'huile, ça c'est autre chose que je conseille énormément en automne ! Tous les jours, mettre de l'huile sur le corps, avant la douche ou après la douche. L'intérêt de le faire avant la douche, c'est que la chaleur de la douche va dilater les pores de la peau, et va permettre une meilleure absorption de l'huile. Et puis, ça permet d'éviter éventuellement de tâcher les vêtements. Moi, j'aime bien aussi me mettre de l'huile après la douche, voilà, une fois que les pores de la peau sont bien ouverts. Voilà, donc de l'huile quotidiennement, effectivement tout à fait intéressant, l'huile de millepertuis en automassage, voilà. 


Aussi, alors dans les petites astuces que vous connaissez certainement, mais pour éviter les petits troubles de l'hiver aussi, ça peut être aussi le nettoyage du nez en prévention. Commencez à partir de maintenant à nettoyer le nez à l'eau de mer. Vous avez ce qui nous vient de l'Ayurveda, les “neti pots” qui sont tout à fait intéressants, mais sinon déjà les petits sprays que vous trouverez en pharmacie, pour vous nettoyer le nez avec l'eau de mer, ça peut être intéressant. Si vous avez l'océan à côté de vous, la mer à côté de vous, d'aller nager, évidemment, et vous nettoyer le nez, c'est tout à fait intéressant. Voilà. Ok, je crois que j'ai fait le tour de ce que j'avais envie de vous raconter. J'avais envie d'énumérer quelques idées. 


En tout cas, dans ces podcasts, je ne peux pas aller en profondeur comme je l'aimerais. Mais en tout cas, ça vous donne des pistes de réflexion. Donc du coup, je répète : le maintien du feu interne avec le maintien du feu digestif, le maintien de l'immunité, travailler vraiment avec une alimentation saisonnière, une alimentation réchauffante. Ça va être aussi anticiper les troubles hivernaux en travaillant sur les émonctoires de l'intestin soutenant le foie. Donc ça va être les petites monodiètes, par exemple. Et puis, les petites plantes, évidemment, effectivement, en détox. Ça va être travailler avec la baisse de la lumière, avec éventuellement le soleil, la vitamine D, les lampes qui peuvent exister aujourd'hui, les simulateurs d'aube ou les lampes de luminothérapie. Et puis, le millepertuis qui peut tout à fait être utile. Et puis, voilà, pour l'immunité, je vous ai dit aussi, plantes adaptogènes, vitamine C. Et puis, au niveau symbolique, travailler sur cette idée de tri, de rangement, de laisser partir ce qui n'est plus nécessaire. Et voilà, ne pas culpabiliser d'avoir moins envie de faire de choses, d'avoir envie de se reposer, de dormir plus, d'être à l'intérieur, d'être cocooning, de se garder au chaud. Ne pas culpabiliser de rentrer dans la saison obscure. On est dans des sociétés où on aime le soleil, on aime le soleil, on aime en fait que ça soit toujours dans la productivité, dans l'activité, vers l'extérieur, vers le monde et il faut aussi apprendre à plonger dans un endroit où on est peut-être plus dans l'introversion le calme, le repos la régénération moins faire le temps du bilan, on a besoin de ces changements de rythme nos ressources physiques ont besoin de ces temps de repos, de régénération et nos ressources internes aussi. 

Au niveau philosophique j'ai envie de dire que notre âme, notre esprit a aussi besoin de moments où on est moins dans l'activité, pour avoir le temps de se régénérer, puis avoir le temps d'avoir des nouvelles inspirations qui émergent. 


Voilà. Donc, j'espère que cet épisode vous a plu. J'espère qu'il a passé en revue des éléments que vous connaissiez déjà, mais que ça vous redonne un petit peu des idées. Et puis, j'ai énuméré quelques plantes aussi faciles à incorporer dans votre alimentation et puis à éventuellement prendre en cure selon les besoins qui sont les vôtres. Je vous remercie énormément pour votre écoute, et puis je vous invite à continuer à partager ce podcast, à le noter si vous avez trouvé que l'épisode était intéressant. Et n'hésitez pas à suivre les activités de Déa Tera, il va y avoir de nouveaux programmes qui vont sortir, des programmes en ligne super intéressants qui vont sortir là dans les prochaine semaines, on travaille dessus de manière intensive et surtout avec énormément de professionnalisme. Et c'est pour ça qu'on met du temps à sortir des programmes, parce que pour celles et ceux qui ont déjà fait des programmes avec Déa Terra et avec moi, vous savez qu'on met beaucoup de sérieux, il y a beaucoup d'informations, on source tout. Et on crée des contenus qui sont très beaux, qui sont très esthétiques. Donc suivez-nous sur @ecole_deaterra, le compte Instagram, abonnez-vous à la newsletter aussi pour être informé quand les nouveaux programmes ouvrent, et il y a toujours des tarifs préférentiels pour les personnes qui sont inscrites à la newsletter, et puis continuez à faire parler de Déa Terra et du podcast des Racines Naissent les Fleurs, ça nous aide beaucoup, ça m'aide beaucoup à faire connaître ce travail. 


Je vous souhaite une belle suite et un bel automne. Si ce podcast vous a plu, n'hésitez pas à le noter de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute. Cela m'est très utile afin de faire connaître mon travail. Partager autour de vous cet épisode, cela m'aide à faire grandir ma communauté et à semer des graines. Ce podcast fait partie du projet de transmission de mon école en ligne Déa Terra. Je vous invite à découvrir les programmes en ligne que je vous propose autour de la naturopathie et de l'herboristerie. Je vous invite également à suivre mes comptes Instagram @camillepelloux_ et celui de mon école en ligne @ecole_deaterra. Merci pour votre écoute.

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