EPISODE 9

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LES HERBES :

Hypericum perforatum

Millepertuis

Présentation

Dans l’épisode d'aujourd'hui, nous allons explorer une nouvelle herbe vivace, bien connue de la tradition européenne. Grande plante estivale, culturellement récoltée et transformée le jour de la Saint Jean-Baptiste. Herbes aux milles trous et aux grandes vertus. Belle découverte ou redécouverte du Millepertuis, Hypericum perforatum.

Belle écoute

Sources :

​​Livres :

En français

  • Cazin. F.-J. ,(1868). Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes, avec un atlas de 200 planches lithographiées, Abel Franklin p 644

  • Fournier, P. (1947). Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France, omnibus p 637

  • Lieutaghi, P. (1996). Le livre des bonnes herbes. Actes sud. 306

  • Lorrain, É. (2019). Grand manuel de phytothérapie. Dunod. P684-697

  • Morel, J. (2008). Traité pratique de phytothérapie : Remèdes d’hier pour médecine de demain. Editions Jacques Grancher, P 119, 128, 134, 140, 187, 220, 436, 442, 509, 580

  • Ducerf, G. (2010). L’encyclopédie des Plantes bio-indicatrices, alimentaires et médicinales: Guide de diagnostic des sols. PROMONATURE., Volume 1, P194

Site internet 

https://www.altheaprovence.com/les-bienfaits-du-millepertuis-revisite-apres-14-ans-de-pratique/ visitée le 20 mai 2024

Henriette Kress, https://www.henriettes-herb.com/faqs/medi-2-4-hypericum.html visitée le 20 mai 2024 avec la lecture des extraits sur l’Hypericum perforatum provenant des ouvrages suivants :

  • The Complete German Commission E Monographs: Therapeutic Guide to Herbal Medicines 

  • Herbal Medicine: Biomolecular and Clinical Aspects" (Ed. I.F.F. Benzie and S. Wachtel-Galor

  • Remington, J. P., & Wood, H. C. (Eds.). (1918). The Dispensatory of the United States of America (20th ed.). J. B. Lippincott Company.

  • Boericke, W. (1901). Boericke's Materia Medica (Extrait: The Tinctures). Boericke & Tafel.

  • Ellingwood, F. (1919). The American Materia Medica, Therapeutics and Pharmacognosy. Ellingwood's Therapeutist.

  • Felter, H. W., & Lloyd, J. U. (1898). King's American Dispensatory (18th ed.). Ohio Valley Company.

  • Felter, H. W. (1922). The Eclectic Materia Medica, Pharmacology and Therapeutics. Scudder Brothers Company.

Etudes 

  • Bladt S; Wagner H: Inhibition of MAO by fractions and constituents of Hypericum extract. J Geriatr Psychiatry Neurol, 7 Suppl 1:1994 Oct, S57-9

  • Butterweck, V., Jürgenliemk, G., Nahrstedt, A., & Winterhoff, H. (2000). Flavonoids from Hypericum perforatum Show Antidepressant Activity in the Forced Swimming Test. Planta Medica, 66(1), 3–6. https://doi.org/10.1055/s-2000-11119

  • Di Matteo, V., Di Giovanni, G., Di Mascio, M., & Esposito, E. (2000). Effect of acute administration of hypericum Perforatum-CO2Extract on dopamine and serotonin release in the rat central nervous system. Pharmacopsychiatry, 33(01), 14–18. https://doi.org/10.1055/s-2000-8449

  • Dostalek, M., Pistovcakova, J., Jurica, J., Sulcova, A., & Tomandl, J. (2011). THE EFFECT OF ST JOHN’S WORT (HYPERICUM PERFORATUM) ON CYTOCHROME P450 1A2 ACTIVITY IN PERFUSED RAT LIVER. Biomedical Papers/Biomedical Papers of the Faculty of Medicine of Palacký University, Olomouc Czech Republic, 155(3), 253–257. https://doi.org/10.5507/bp.2011.047

  • Dostalek, M., Pistovcakova, J., Jurica, J., Tomandl, J., Linhart, I., Sulcová, A., & Hadasova, E. (2005). Effect of St John’s wort (Hypericum perforatum) on cytochrome P-450 activity in perfused rat liver. Life Sciences, 78(3), 239–244. https://doi.org/10.1016/j.lfs.2005.04.055

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  • Henderson, L., Yue, Q. Y., Bergquist, C., Gerden, B., & Arlett, P. (2002). St John’s wort (Hypericum perforatum): drug interactions and clinical outcomes. BJCP. British Journal of Clinical Pharmacology/British Journal of Clinical Pharmacology, 54(4), 349–356. https://doi.org/10.1046/j.1365-2125.2002.01683.x

  • Karliova, M., Treichel, U., Malagò, M., Frilling, A., Gerken, G., & Broelsch, C. E. (2000). Interaction of Hypericum perforatum (St. John’s wort) with cyclosporin A metabolism in a patient after liver transplantation. Journal of Hepatology, 33(5), 853–855. https://doi.org/10.1016/s0168-8278(00)80321-9

  • Nahrstedt, A., & Butterweck, V. (1997). Biologically active and other chemical constituents of the herb ofHypericum perforatumL. Pharmacopsychiatry, 30(S 2), 129–134. https://doi.org/10.1055/s-2007-979533

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  • Öztürk, Y., Aydin, S., Başer, K. H. C., Kirimer, N., & Kurtar‐Öztürk, N. (1992). Hepatoprotective activity of Hypericum perforatum L. alcoholic extract in rodents. PTR. Phytotherapy Research/Phytotherapy Research, 6(1), 44–46. https://doi.org/10.1002/ptr.2650060111

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  • Selek, S., Esrefoglu, M., Meral, I., Bulut, H., Caglar, H., Sonuc, G., Yildiz, C., Teloglu, E., Dogan, N., Yuce, B., Tiftik, E., & Bayindir, N. (2019). Effects of Oenothera biennis L. and Hypericum perforatum L. extracts on some central nervous system myelin proteins, brain histopathology and oxidative stress in mice with experimental autoimmune encephalomyelitis. Biotechnic & Histochemistry, 94(2), 75–83. https://doi.org/10.1080/10520295.2018.1482001

  • Süntar, I. P., Akkol, E. K., Yılmazer, D., Baykal, T., Kırmızıbekmez, H., Alper, M., & Yeşilada, E. (2010). Investigations on the in vivo wound healing potential of Hypericum perforatum L. Journal of Ethnopharmacology, 127(2), 468–477. https://doi.org/10.1016/j.jep.2009.10.011

  • Thiede HM; Walper A: Inhibition of MAO and COMT by Hypericum extracts and hypericin. J Geriatr Psychiatry Neurol, 7 Suppl 1:1994 Oct, S54-6

  • Wang, L., Zhou, G., Zhu, B., Wu, J., Wang, J., El‐Aty, A. M. A., Li, T., Liu, J., Yang, T., Wang, D., Zhong, X., & Zhou, H. (2004). St John’s wort induces both cytochrome P450 3A4–catalyzed sulfoxidation and 2C19–dependent hydroxylation of omeprazole. Clinical Pharmacology and Therapeutics/Clinical Pharmacology & Therapeutics, 75(3), 191–197. https://doi.org/10.1016/j.clpt.2003.09.014

  • Zou, Y., Lu, Y., & Wei, D. (2004). Antioxidant Activity of a Flavonoid-Rich Extract of Hypericum perforatum L. in Vitro. Journal of Agricultural and Food Chemistry, 52(16), 5032–5039. https://doi.org/10.1021/jf049571r

Podcast en anglais

  • Rosalee de la Forêt , Herbs with Rosalee : https://open.spotify.com/episode/09q73e3pVf52Ro9frqfVZ6?si=4a38985a35b74616

Crédit : 

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Ecriture, réalisation et narration : Camille Pelloux

Photos : Camille Pelloux

Illustration : Carlos Vazquez Ruckstuhl

Générique : Accralate de Kevin Macleod

Retranscription

Des Racines Naissent Les Fleurs, un podcast pour un art de vivre avec la terre, enraciné dans les réalités de notre temps. Ici, on parle de plantes médicinales, de naturopathie ou encore d'agriculture régénérative. Je suis Camille Peloux de l'école en ligne Déa Terra et ce que je souhaite ici, c'est partager des réflexions, des connaissances et des échanges avec des personnalités inspirantes. En tout cas, je suis vraiment ravie de vous retrouver pour cette série audio. Vous trouverez toutes les références et les sources citées dans cet épisode dans la page dédiée à ce podcast sur mon site internet. Le lien de cette page se situe dans la description. Par ailleurs, je voulais vous rappeler que cet épisode et tous les épisodes visent à la préservation de savoir, à l'éducation et au partage de connaissances. Je ne suis ni médecin ni pharmacienne, alors ne faites pas d'imprunons, n'arrêtez pas de traitement en cours et demandez toujours l'avis de votre médecin. ou de votre socialiste de santé, en cas de doute. 


Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue pour un nouvel épisode du podcast des Racines Naissent les Fleurs. 

Alors, dans cet épisode, je vais vous parler d'une plante. Je vais essayer d'explorer cette plante à travers le prisme de la connaissance que je peux en avoir et des lectures que j'ai pu faire et des audios que j'ai pu écouter pour enrichir mes connaissances autour de cette grande plante très connue. Je suis partie la récolter hier pour la Saint-Jean : nous sommes le 24 juin 2024 et c'est traditionnellement une plante qui était récoltée le jour de la Saint-Jean-Baptiste, ou aussi on dit que c'est la plante du solstice d'été. C'est une plante qui est toute jaune, rayonnante comme un soleil et qui s'appelle le millepertuis, de son nom scientifique Hypericum perforatum. Alors on comprendra plus tard pourquoi on l'appelle comme ça, d'où vient son nom scientifique. Hypericum perforatum, ça fait référence à notamment certaines particularités botaniques de ses feuilles. 

Alors le millepertuis fait partie de la famille botanique des Hypericaceae, et traditionnellement et d'un point de vue de ses propriétés médicinales, on utilise ses sommités fleuries. Alors c'est une plante vivace, c'est une plante qui a une durée de vie qui est assez importante, donc quand on la met dans le jardin, chaque année elle va revenir au même endroit. Et puis dans la nature c'est pareil, quand on a des petits coins, on aime aller en récolter, chaque année elle va revenir. Alors ce n'est pas des plantes qui vivent toute la vie, mais elles ont une durée de vie en fonction de la facilité, de l'exposition, de l'eau, du cycle des saisons qui peut avoir une durée de vie assez longue. 

Alors, si on voyage un petit peu dans les différentes régions de la France et de l'Europe francophone, on peut lui trouver des petits noms populaires comme le millepertuis perforé, le millepertuis officinal, l'herbe à mille trous, herbe de Saint-Jean, herbe de Saint-Éloi, chasse diable, chasse démon, herbe aux fées, herbe aux mille vertus, herbe à brûlures, herbe du charpentier, trucheron, herbe de tonnerre, herbe percée, etc. En espagnol, on l'appelle hierba de San Juan et en anglais, vous la retrouverez aussi comme St. John's wort par exemple, on la retrouve beaucoup ce nom-là. (Je vais éviter de donner le nom, les noms en anglais parce que mon accent est terrible. Je vais vous épargner ça ! ) 

Alors, où est-ce qu'on trouve dans la nature le millepertuis ? Il faut savoir que c'est une plante qui pousse spontanément dans des lieux secs, incultes. Mais aussi parfois dans des lieux humides. Mais ce qui est sûr, c'est que c'est des lieux qui sont plutôt exposés au soleil. À la lisière des bois, mais dans des endroits où il y a de la lumière qui rentre, ou dans les clairières forestières, là où il y a de la lumière qui rentre. On les retrouve aussi dans les friches agricoles, les prairies agricoles, les terrains vagues, les bords de routes et des chemins, jusqu'à 1600 mètres d'altitude. 

Alors comment on la reconnaît cette plante ? Sa tige est anguleuse, elle est dressée, n’a pas de poils et c'est des plans qui peuvent atteindre presque un mètre de hauteur. C'est surtout les petites feuilles qui vont nous aider à la reconnaître : c'est des petites feuilles ovales qui sont disposées en opposition, qu'on dit sessiles. Alors ce qui est très intéressant, c'est que si vous détachez les petites feuilles et que vous regardez le soleil avec les petites feuilles, vous allez voir en fait que ses limbes qui sont vertes foncées, elles sont ponctuées de petites poches translucides qui sécrètent des huiles essentielles. Et ces petites poches translucides, elles donnent l'impression d'avoir des petits trous, des milliers de petits trous : d'où son nom Hypericum perforatum pour faire référence à ces mille petits trous qui sont perforés sur la feuille. 

Alors, les petites fleurs, c'est des fleurs jaunes, comme je l'ai déjà dit. Cinq sépales aigus, cinq pétales jaunes or, qui sont légèrement asymétriques et au centre, on voit de nombreuses étamines. Normalement, on récolte les sommités fleuries aux alentours du solstice et de la Saint-Jean. Ça dépend des régions, ça dépend des années. Et c'est intéressant de les cueillir plutôt juste avant l'épanouissement total. Et puis, quand on récolte le millepertuis, c'est mieux de le récolter en taillant et d'aller récolter juste au-dessus des bifurcations.

Alors au jardin elle se reproduit par graines, c'est des graines minuscules. On va pas trop détailler ce point là maintenant mais sachez que c'est possible de la mettre au jardin également : elle aura besoin de beaucoup de soleil et d'une terre qui draine bien, avec de la terre organique. L'arrosage n'est pas nécessaire en grande quantité, c'est une plante qui est très résistante à la chaleur. 


Énergétiquement, cette plante, dans la tradition européenne, en naturopathie traditionnelle européenne, elle régule l'excès ou l'insuffisance de chaleur. On va voir, elle va être intéressante à la fois pour les personnes qui sont épuisées, des personnes qui peuvent être sujettes à des dépressions, notamment saisonnières. Mais en même temps, c'est une plante qui est super pour les inflammations, les douleurs aiguës. Donc c'est une plante qui régule les excès et les insuffisances de chaleur. C'est une plante qui renforce et équilibre le principe de chaleur. C'est vraiment une plante qui va travailler sur le principe de chaleur. 

Elle diminue l'excès de bilieux et de nerveux — si on parle le jargon naturo — et elle régule en fait toutes les inflammations, tous les déchets qui peuvent entraîner des douleurs qui sont causées par des excès alimentaires, par des mauvaises fonctions du système digestif par exemple. 


On va parler un petit peu plus de son action générale : c'est une grande plante et en général, on la connaît au niveau médicinal surtout pour son action sur la dépression. Mais on ne comprend pas toujours bien sur quel type de dépression.


Alors, je vous rappelle que là, moi je vais aborder des thématiques qui sont un peu sensibles parce que je vais parler de l'usage médicinal des plantes. Sachez que, je vous le rappelle, je ne suis pas médecin, je ne suis pas pharmacienne. Je vous fais juste un exposé, en quelque sorte, pour ne pas qu'on oublie le savoir sur les plantes, pour aiguiser notre curiosité. Et puis moi, je pense que quand on connaît les plantes, ensuite on a encore plus envie de respecter la nature. Donc c'est un bon moyen de remettre à leur juste place les plantes, de les replacer à cet endroit de noblesse. Mais en aucun cas je ne suis là pour vous éloigner de traitements médicaux ou de vous empêcher d'aller voir un médecin ou un spécialiste. Donc vraiment, ce que je vous raconte là, ça ne doit vraiment pas entraîner d'arrêt de traitement, ça ne doit pas empêcher la visite vers un spécialiste. 


Donc le millepertuis, il a une sphère d'action très intéressante, notamment au niveau du système nerveux, du système neurovégétatif, c'est notamment comme cela qu'on l'a connu, qu'on le connaît le plus souvent. En fait, le millepertuis, avec sa couleur jaune ensoleillée, c'est vraiment une plante qui apporte de la lumière dans le cœur. Donc elle dissipe les noirceurs, elle dissipe les humeurs sombres. Elle est donc très intéressante en cas de dépression légère, quand par exemple on est en période de dépression saisonnière, ou encore pour les personnes âgées qui sont dans des moments de vie un petit peu plus difficiles, des passages où il y a beaucoup de lourdeur, de pesanteur. C'est une plante qui peut redonner de l'espoir, de la joie, qui peut ramener une forme de lumière. 

C'est aussi intéressant dans les cas de déprime liée aux hormones, donc par exemple pour les femmes qui ont du mal avec la transition de la ménopause, pour les femmes qui ont des troubles prémenstruels, c'est une plante qui peut être intéressante, et je vais vous l'expliquer aussi un petit peu plus loin parce qu'elle a une action notamment tout à fait intéressante sur les hormones, donc je vais vous expliquer pourquoi elle peut avoir cet intérêt-là aussi dans le cadre des déséquilibres liés aux hormones. 

Alors, cette action qu'on lui attribue, cette efficacité qu'on lui attribue sur les dépressions légères, sur les dépressions saisonnières, sur ces instabilités nerveuses, quand il y a un peu de densité, on a du mal à voir la lumière et de ressentir la joie dans le cœur. Et bien en fait, cette plante, elle a une action au niveau physiologique parce qu'elle va permettre d’inhiber la recapture de certains monoamines. Donc, en gros, elle va augmenter la concentration de certains neurotransmetteurs comme la dopamine. La dopamine, c'est un neurotransmetteur qui permet d'avoir envie de démarrer le matin, c'est vraiment le starter. Le millepertuis va aussi avoir une action sur la noradrénaline, qui est importante pour être capable d'être dans l'action, dans la réaction, de pouvoir interagir avec le monde, d'être adapté aux stimulations que le monde émet et auxquelles on doit s'adapter en permanence. C'est aussi de fait une plante qui est intéressante dans les cas de dépression liés au burn-out : quand on n'a plus de dopamine, quand on n'a plus ce starter le matin, quand on a des difficultés à commencer des tâches, ça peut être une plante qui peut être intéressante — évidemment, en association avec d'autres. 

C'est une plante qui va être intéressante sur la dépression parce qu'elle a aussi, de par cette inhibition de la recapture des monoamines, une action sur la sérotonine. Donc intéressante quand on a des déprimes qui sont liées à un manque de sérotonine. La sérotonine, c'est vraiment le neurotransmetteur du bien-être, de la sérénité, de la satiété, donc tout à fait intéressante dans ce cas-là aussi. 

Le millepertuis il inhibe aussi la monoamine oxydase. Alors, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que c'est encore une activité bénéfique pour augmenter la concentration de sérotonine, de dopamine, de noradrénaline. Et d'ailleurs une des conséquences, de fait, c'est aussi qu'il va y avoir une protection du système nerveux central et périphérique contre les possibles molécules alimentaires qui peuvent interférer avec ces trois neurotransmetteurs. 

Le millepertuis inhibe aussi une molécule qui s'appelle le catéchol-o-méthyltransferase : qui est une enzyme qui participe à la dégradation de la dopamine et de la noradrénaline. Donc en fait, il augmente ces neurotransmetteurs. 

— Là, je vous explique un petit peu toutes les explications de pourquoi le millepertuis a un effet sur la sérotonine, la dopamine, la noradrénaline. — Par ailleurs, le millepertuis empêche la recapture de neuropeptides qui ont une action sur le GABA. Donc il va avoir aussi une action bénéfique sur le GABA, qui est un neurotransmetteur qui régule les autres neurotransmetteurs, qui permet d'avoir plus de stabilité dans l'humeur, par exemple. Donc ça, c'est tout à fait intéressant. Et il a aussi une activité régulatrice sur certains récepteurs adrénergiques. 

Et on dit qu'il aurait possiblement une action sur la mélatonine. La mélatonine, vous savez, c'est le neurotransmetteur du sommeil qui permet un sommeil profond. 

Donc c'est tout à fait intéressant et d’ailleurs c'est une des plantes qui a été le plus étudiée, le millepertuis, et on connaît ainsi aujourd'hui ses actions et où elles peuvent avoir lieu. 

Et du coup, on comprend mieux comment elle agit sur ses troubles de l'humeur, sur ces troubles dépressifs que j'ai cité plus haut. 

Par ailleurs, l'hypéricine, une des molécules que contient le millepertuis, a une activité anxiolytique, mais ce n'est pas le seul responsable de cette activité anxiolytique. On a aussi l'hyperforine, qui est une autre molécule qui est présente dans le millepertuis, qui a un effet antidépresseur. 

Il y a eu des tests qui ont été faits, et l'une des études montre que si on prend 300 mg par jour d'extrait hydro alcoolique de millepertuis — donc de macération de la plante dans un mélange d'alcool et d'eau — il y a moins de sensation de dépression. Bon, ici on ne sait pas exactement à combien est concentré cet extrait hydro alcoolique etc. donc c'est une information qu'il faudrait aller creuser, mais c'est intéressant, ça nous donne une piste de réflexion. 


Bon ok, alors quoi d'autre ? Le millepertuis, il a aussi une action super intéressante sur la sphère cutanée, sur les muqueuses. C'est une grande plante anti-inflammatoire, notamment grâce à l'hyperforine qu'il contient, qui va notamment inhiber certaines molécules qui causent l'inflammation liée aux eicosanoïdes. Et bref, ce qu'il faut retenir c'est que c'est une plante tout à fait intéressante pour apaiser les brûlures, les coups de soleil, et du coup, dans tous les cadres de maladies inflammatoires de la peau. C'est aussi une plante qui est vulnéraire, donc qui va aider à cicatriser, qui va aider à favoriser la guérison des plaies, notamment après une opération ou après un traitement. C'est une plante qui peut tout à fait être utilisée aussi en massage, par exemple après l’accouchement, quand il y a eu des interventions chirurgicales par exemple. Et puis c'est une plante qui est tout à fait intéressante quand il y a des petits ulcères cutanés, des brûlures — ça je l'ai déjà dit. 

Voilà, et par ailleurs il a une petite activité antivirale contre l'herpès et aussi contre le zona, donc tout à fait intéressant aussi localement, en macérat huileux. Donc là ce que je viens de raconter pour les muqueuses, c'est en macérât huileux, donc en application externe, que ça sera tout à fait intéressant. Alors lié à ce macérât huileux, il peut être tout à fait utile aussi pour les névralgies : c'est une grande plante qui a une action qui permet de restaurer les nerfs, la fonction des nerfs, qui permet de restaurer la fonction normale des tissus corporels, qui permet de régénérer certains tissus endommagés. Et là, on dit que c'est l'arnica des nerfs, donc elle aide à vraiment régénérer les nerfs. Et elle est tout à fait intéressante aussi pour aider à la gestion de la douleur, lorsqu'il y a hyperexcitabilité des circuits nerveux. On peut ainsi l'utiliser quand il y a des myalgies, quand il y a des traumatismes crâniens par exemple, quand il y a atteinte des nerfs avec des douleurs et inflammations. On peut par exemple l’utiliser en massage quand on a des douleurs liées au nerf sciatique, quand on a des douleurs cervico-brachiales, quand on a le nerf crural, quand on a des douleurs intercostales qui viennent d'origine nerveuse. On peut tout à fait utiliser le millepertuis pour faire des massages en externe sur la zone douloureuse, en macérat huileux. 


Par rapport à ces deux éléments que je viens d'énoncer — son action sur la sphère cutanée / les muqueuses et son action sur les nerfs — en fait du coup ça fait que c'est une super plante aussi pour aider à régénérer le système digestif, donc en interne, quand on a des troubles digestifs qui sont liés notamment à l'axe intestin-cerveau. Quand on a des difficultés qui sont liées au stress notamment, ça peut être tout à fait intéressant de faire des massages du plexus solaire et du ventre avec du macérat huileux. Par ailleurs, vu que le millepertuis a une action sur la muqueuse, on pourrait tout à fait imaginer qu'on puisse le prendre en interne pour le syndrome de l'intestin irritable, donc quand il y a une perméabilité intestinale qui entraîne des toxines et des particules alimentaires à pénétrer la circulation sanguine, qui laissent les muqueuses comme perforées. Donc du coup la qualité vulnéraire et anti-inflammatoire régénérative du millepertuis pourrait tout à fait être intéressante pour aider à régénérer ces muqueuses. 


Alors, vous savez, dans la “théorie des signatures”, donc dans la tradition des plantes médicinales, on observait souvent les plantes, et en fonction de leur couleur et de leur forme on disait que peut-être que cette plante pourrait tout à fait être intéressante pour tel organe ou telle fonction. 

Alors, sa couleur jaune, elle nous parle notamment du système hépato-biliaire. Et c'est vrai que quand on regarde, elle a effectivement une action hépatoprotectrice contre le stress oxydatif — donc, contre le vieillissement prématuré, contre toutes ces petites molécules, la pollution, le stress auquel on est soumis et qui peuvent endommager le foie — et contre l'inflammation. Donc, on peut avoir tout à fait un intérêt, avec le millepertuis, sur cet axe hépato-biliaire, parce qu'il va aider à protéger le foie, et il réduit en fait les marqueurs de l'inflammation, et il améliore du coup le fonctionnement hépatique. 

Donc ça c'est un petit point intéressant. Moi, je ne l'utilise pas personnellement dans cet ojectif là, par contre, si j'ai quelqu'un éventuellement, qui manifeste des signes au niveau hépatique en plus de tout le reste, ça peut tout à fait être intéressant de penser au millepertuis. Mais moi je vais surtout l'utiliser pour ce qui a été énoncé avant. 


Alors, voilà, je pense que j'ai à peu près fait le tour de ce que je voulais raconter sur le millepertuis. Ce qu'il faut savoir, c'est que le millepertuis, il a de nombreuses interactions médicamenteuses parce qu'il a une action sur certaines enzymes. Du coup, on va absolument éviter de prendre du millepertuis quand on a une prise de contraceptif oral, parce que le millepertuis, il est inducteur de ce qu'on appelle le CYP3A4, qui est une enzyme qui métabolise les oestrogènes et les progestérones. Et du coup, cette induction enzymatique peut diminuer l'efficacité des contraceptifs. Et du coup, elle augmente le risque de grossesse et d'irrégularité menstruelle. Alors ça c'est intéressant : il y a certaines femmes qui notent des changements dans leur cycle menstruel quand elles prennent le millepertuis, donc des cycles plus irréguliers, des saignements intermenstruels, des modifications du flux menstruel… Donc c'est aussi une précaution dans le cas où vous avez des déséquilibres hormonaux, par exemple comme le syndrome des ovaires polykystiques : il peut y avoir des interactions.

Alors il y a toute une liste importante de médicaments qu'on ne peut pas prendre quand on prend le millepertuis, notamment vu que c'est un puissant inducteur du CYP3A4, qui est une enzyme clé du foie impliquée dans le métabolisme de nombreux médicaments. Donc, vous pouvez checker un petit peu sur internet les différents médicaments qui ne peuvent pas être pris avec le millepertuis. La liste, c'est des anticoagulants comme la warfarine, les contraceptifs oraux (ça je l'ai déjà dit) qu'il faut bien souligner. En cas de prise d'immunosuppresseurs comme le cyclosporine, quand il y a des médicaments contre le VIH, quand il y a prise d'antidépresseurs et d'antipsychotiques, quand il y a prise d'anesthésiques… Voilà il faut regarder, si vous avez un traitement médical, regardez bien qu'il n'y ait pas d'interaction avec le millepertuis. 


Il peut y avoir des petits effets indésirables du millepertuis en cure. Notamment, il peut y avoir des petits maux de tête, torticolis, nausées, vomissements, peau moite et froide. En tout cas, quand on a ce genre d'effet-là, on arrête la prise. Et puis, ce que j'expliquais, les effets indésirables, c'est aussi lié au fait qu'il peut y avoir une inhibition des médicaments, donc on ne va pas faire n'importe quoi. Si vous avez un traitement médical, surtout demandez à votre médecin avant de prendre du millepertuis. 

Il y a aussi des contre-indications à la prise de millepertuis : grossesse, allaitement, nourrissons, allergies au millepertuis. S'il y a des troubles psychiatriques graves, on évite. 


Alors il y a quelque chose de très important à noter également, c'est que le millepertuis, il a une action sensibilisante quand il y a exposition au soleil : donc on dit que c'est une plante qui est photosensibilisante. Alors bon, c'est un des effets secondaires. Donc quand il y a prise de cure de millepertuis ou mise sur la peau d'huile macérée de millepertuis, normalement on ne s'expose pas au soleil après. C'est notamment lié aux principes actifs principaux de la plante, notamment à l'hypéricine qu'elle contient. 

Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que ça va dépendre aussi de la dose. Ce qui est le plus probable, c'est qu'il y ait davantage d'effets secondaires quand vous prenez des compléments alimentaires avec une concentration plus importante en hypericine par exemple, mais dans la plante en terre, vous allez avoir beaucoup moins de risque d'être dans ce risque de photosensibilisation. Mais si vous êtes déjà quelqu'un de très sensible à la lumière, et que vous avez la peau très sensible, c'est quelque chose qu'il faut quand même prendre en considération. Même si sur une prise régulée, c'est une nuance qui peut être apportée également, vraiment sur des cas de grandes quantités de prises, ou alors sur des extractions très concentrées. 


Voilà, j'ai déjà dit ce que j'avais envie de vous raconter par rapport à ça. Je vais peut-être parler un peu des principes actifs, mais je n'ai pas envie de trop m'y attarder. Je trouve qu'en podcast, c'est un peu périlleux. En gros, ce millepertuis contient de l'hypéricine, ça je l'ai déjà dit, de l'hyperforine, qui sont deux molécules qui sont d'ailleurs solubles dans l'huile et dans l'alcool, mais qui sont très sensibles à la chaleur et à la lumière donc il va falloir faire bien attention quand on prépare nos macérats huileux. Et puis le millepertuis contient beaucoup de flavonoïdes aussi et des huiles essentielles.


Donc comment on utilise le millepertuis ? En infusion, tout en sachant que attention le millepertuis séché perd énormément de vertus donc on va plutôt privilégier la plante récemment séchée, ou alors on va privilégier la teinture mère de plantes fraîches en cure. Attention, les effets positifs sont ressentis au bout d'au moins trois semaines de prise, notamment pour la partie sur les dépressions saisonnières par exemple : il vaut mieux anticiper la prise de millepertuis avant l'automne pour être sûrs qu'il y ait une activité qui soit active au bon moment. Il faut quand même prendre du temps pour que les effets s'installent. 

On peut également l’utiliser en macérât huileux. Alors dans mon programme Herboristerie Familiale, je vous explique un petit peu tous les détails sur comment fabriquer son macérât huileux. Donc, si ça vous intéresse de préparer vos remèdes à la maison, de mieux comprendre comment utiliser les plantes à la maison, je vous ai préparé un magnifique programme. Je le trouve super, on a vraiment mis beaucoup d'énergie et on est très contents du résultat avec toute mon équipe. Donc, sur le site internet de Dea Terra https://www.deaterra.org/ , vous pouvez trouver le programme Herboristerie Familiale où je vous propose un programme complet qui vous permettra pour comprendre les bases de l'herboristerie, afin d'élaborer des remèdes, de préparer des petites choses à base de plantes à la maison, des pommades, des onguents, afin de comprendre ce que c'est, les différentes manières d'utiliser les plantes, et du coup de faire des bons gestes, parce qu'on est souvent assez maladroits et maladroites quand il s'agit de conserver les plantes, les transformer, les utiliser à la maison, donc c'est un programme qui permet de dispenser des bases qui me semblent super riches et essentielles. 


Je vais terminer cet épisode en vous parlant un peu de la mythologie, de la symbolique autour du millepertuis. Il faut savoir que le millepertuis, il était associé à la protection, on l'utilisait pour chasser les mauvais esprits, pour purifier les âmes. Dans certaines légendes païennes, influencées aussi par certaines croyances chrétiennes, on lit que le millepertuis était associé aux divinités solaires, qui parlaient donc vraiment de la lumière. On l'invoquait donc pour protéger des dieux. Par exemple, il était déposé au-dessus de certaines images de saints, par exemple, pour les protéger ou pour guérir des maladies. On l'invoquait comme un talisman en fait quelque part. Et par ailleurs, on l'utilisait pour chasser les démons, et c'est tout à fait intéressant de considérer que le millepertuis était vraiment un gage de lumière et qu’il permettait du coup de repousser les mauvais esprits. 

Voilà, bon, ça c'était la tradition. 

Au niveau médical, on retrouve déjà dans l'Antiquité des traces de l'usage du millepertuis par les grecs, notamment Dioscoride et Pline l'Ancien qui mentionnent le millepertuis dans leurs écrits médicaux et dans les encyclopédies pour traiter les plaies, des brûlures, des troubles nerveux : elle était déjà réputée pour ses propriétés anti-inflammatoires et cicatrisantes. 

Alors on retrouve aussi au Moyen-Âge des écrits sur le millepertuis, notamment chez Hildegard de Bingen, qui nous parle du millepertuis pour la mélancolie — je ne sais pas si c'était appelé comme ça à l'époque, mais en tout cas les troubles mentaux. 

Et puis à la Renaissance, Paracelse en parle. Paracelse, grand alchimiste et médecin renommé de l'époque, qui était un petit peu décrié parce qu'il avait une vision un peu particulière de la médecine. C'était un homme qui était un petit peu contre la médecine élitiste et lui, il parlait aussi du millepertuis pour ses vertus sur la psyché. 

Et puis, maintenant, aujourd'hui, à l'époque moderne, on dénombre un grand nombre d'études scientifiques qui relatent les effets tout à fait positifs et puissants de cette plante sur le corps. 


Et bien voilà, j'ai raconté un petit peu ce que j'avais envie de vous raconter sur cette plante qui est vraiment la plante en référence à la lumière, qui a un lien tout à fait particulier avec la lumière, qui permet et qui favorise l'absorption et l'accumulation de la lumière et donc de l'énergie de vie à l'intérieur du corps. 

Et là je pense que j'ai raconté ce que j'avais envie de vous raconter par rapport à cette grande plante du solstice d'été. 


Si ça vous intéresse d'approfondir vos connaissances sur les plantes, je vous rappelle que j'ai une école en ligne qui s'appelle Dea Terra et il va y avoir de plus en plus de propositions qui vont être faites sur le site internet de Dea Terra . Donc c'est www.deaterra.org et c'est des programmes que je crée avec beaucoup d'amour, avec beaucoup de professionnalisme, avec beaucoup de beauté. C'est des programmes qui sont riches en contenu, mais qui sont aussi soignés dans la forme, ce qui rend le tout très agréable pour suivre ces contenus éducatifs, pédagogiques. 

En ce moment, vous avez notamment le programme Herboristerie Familiale qui est en ligne. Il va y avoir aussi des programmes à l'avenir qui vont s'ouvrir, des programmes sur la Naturopathie Régénérative, des programmes sur les herbes médicinales. Vous allez avoir des abonnements mensuels pour découvrir et apprendre certaines plantes avec des vidéos qu'on a tournées en nature pour voir les plantes en vrai. Donc voilà il y a plein de belles choses qui arrivent sur Dea Terra. 

Je vous invite à vous inscrire la newsletter de Dea Terra : je ne suis pas du tout intrusive, simplement ça vous permet d'être là pour recevoir les informations quand il y a l'ouverture des programmes avec souvent des tarifs préférentiels de lancement qui sont très avantageux. Et puis, quand j'ai des inspirations, je vous les partage aussi via cette newsletter. Donc, je vous invite vraiment à rejoindre la newsletter de Dea Terra

Et puis, j'ai aussi mon compte personnel, notamment sur Instagram, @camillepelloux_ , sur lequel je partage davantage de photos, d'écrits, sur tout ce qui me passionne, les plantes, les médecines traditionnelles et ancestrales. Mais aussi les différents témoignages de chemins de guérison, de femmes et d'hommes qui m'inspirent beaucoup. Sur cet Instagram, je nous questionne beaucoup sur notre relation au corps, sur notre relation à la terre, sur notre relation aux plantes. Voilà, je vous invite aussi à rejoindre cette page Instagram si ça vous dit. 


Eh bien, écoutez, je vous remercie beaucoup d'avoir écouté ce podcast et je vous souhaite une belle suite ! Si ce podcast vous a plu, n'hésitez pas à le noter de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute. Cela m'est très utile afin de faire connaître mon travail. Partagez autour de vous cet épisode, cela m'aide à faire grandir ma communauté et à semer des graines. Ce podcast fait partie du projet de transmission de mon école en ligne Déa Terra. Je vous invite à découvrir les programmes en ligne que je vous propose autour de la naturopathie et de l'herboristerie. 

Je vous invite également à suivre mes comptes Instagram @camillepelloux_ et celui de mon école en ligne @ecole_deaterra. Merci pour votre écoute.

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